Dans les républiques bananières les autochtones regardent pousser les bananes toute leur vie et n’arrivent pas à s’en procurer, export oblige. En Tunisie 6e producteur mondial d’huile d’olive les petites gens avec un prix oscillant entre 4 et 5 D le litre n’arrivent pas à l’avoir dans leurs assiettes. Ils se contentent de regarder les vastes champs d’oliviers sur les routes.
Idem pour les céréales, les dattes, les poissons, les fruits et légumes on exporte des produits bios et on importe des produits transgéniques pour gagner un peu sur la balance commerciale et la caisse de compensation au détriment de la santé du tunisien. Hé oui la Tunisie est bien une république «olivière» sous-traitante. Cette situation primaire ne devrait pas continuer après la révolution. Le tunisien d’abord messieurs les décideurs.