L’Aéroport Enfidha Zine El Abidine Ben Ali (état des lieux)

L’aéroport d’ Enfidha Zine El Abidine Ben Ali , dont La capacité de l'aérogare dans sa première étape sera de 5 millions de passagers serait opérationnel selon les estimations de la société turque à partir du mois d’octobre 2009,pour accueillir le trafic aérien destiné aux zones touristiques et améliorer les prestations dans ce domaine.

Le projet consiste en la réalisation d’une aérogare d’une superficie de 75 000 m2, une piste d’atterrissage, 32 hangars, 18 passerelles mécaniques, une tour de contrôle de 85 m de haut, ainsi qu’un parking avec une capacité d’accueil de 120 bus et 500 voitures.

L’enveloppe d’investissement allouée à ce projet est estimée à près de 400 millions d’euros, et ce, dans le cadre d’un accord de concession avec une durée d’exploitation de 40 ans.

Situé dans la région du centre-est de la Tunisie, le nouvel aéroport est le fuit d'une étude stratégique des aéroports tunisiens à l'horizon 2020, qui a arrêté les besoins en capacités additionnelles pour le traitement du trafic aérien et notamment touristique dans cette zone.
La capacité de l'aéroport Enfidha Zine El Abidine Ben Ali devrait atteindre 20 millions de passagers dans sa phase ultime.


Source : babnet

Au fait à défaut d’anticipation des retombées de la construction du nouvel aéroport d’Enfidha en tant que catalyseur de l’activité socio-économique de la région de Kairouan. Sommes-nous vraiment une partie prenante de cet axe de développement majeur ? Avons-nous étudié l’impact économique (direct, indirect, induit)? Je pense que rien n’a été fait dans ce sens. Comme d’habitude cela ne nous concerne pas. Le développement plus que durable même lorsqu’il frappe à nos portes, nous feignons ne rien savoir et jetons un voile pudique. C’est très bien nous sommes sur la bonne voie !

L’administration locale (Conseil du gouvernorat, municipalité, association du 7 novembre p le développement, Utica etc..) s’ils n’ont pas la compétence requise pour élaborer ce genre d’études, ils devraient charger un bureau d’études pour le faire urgemment. La région n’en sortira que gagnante sur tous les plans.

Qui va nous faire sortir de cet engourdissement fatal ? C’est précisément nos élus locaux et particulièrement nos députés qui sont en première ligne

Sa7a chribetkom tout le monde,
Bien dit et bien pensé le fondateur. C'est bizarre qu'aucun responsable n'a eu la présence d'esprit de charger un bureau d'études pour analyser l'impact du grand chantier d'Enfidha sur l'économie régionale. D'ailleurs, j'étais sur le point de proposer que notre gouvernorat lance un appel d'offres pour charger un bureau de consulting pour lui soumettre des propositions quant aux politiques les plus optimales pour relancer le développement à Kairouan.
La situation d'Enfidha devrait intéresser directement les Kairouanais surtout lorsqu'on sait que les travaux de construction de l'autoroute liant Kairouan à Enfidha commenceront très bientôt (d'ailleurs je pense que cette autoroute qui se prolongera jusqu'à la frontière algérienne est mille fois plus intéressante que celle souhaitée entre Kairouan et Sousse).

PS: Juste une remarque, "Le Fondateur", qui n'a pas grand chose à voir avec ce sujet mais plutôt avec celui de l'infrastructure évoqué dans le cadre des élections législatives. ça fait maintenant un bon bout de temps que Enfidha est liée par une autoroute à Sousse, Tunis et Hammmet sans que cela ait un impact significatif sur sa situation économique ou son poids démographique car elle est toujours restée dans la peau du consommateur par rapport à ces villes. La même remarque est valable pour les villes de Medjez el Bab ou Béjà liées par une autoroute à Tunis. Ce n'est qu'en améliorant l'infrastructure à l'intérieur des villes qu'on crée des postes d'emplois et qu'on crée, par voie de conséquences, des richesses supplémentaires.