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 L'agriculture doit changer pour nourrir le monde

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MessageSujet: L'agriculture doit changer pour nourrir le monde   L'agriculture doit changer pour nourrir le monde EmptyDim 15 Fév - 14:02

Les agriculteurs du monde doivent se convertir sans tarder à des systèmes agricoles plus durables et plus productifs si l'on veut nourrir la population croissante de la planète et relever le défi du changement climatique, selon M. Shivaji Pandey, un des meilleurs experts de la FAO en matière de cultures, qui s'adressait aux participants du IVème Congrès mondial sur l'agriculture de conservation (New Delhi, 4-7 février 2009).

Dans une allocution liminaire prononcée devant 1 000 personnes, M. Pandey, Directeur de la Division de la production végétale et de la protection des plantes de la FAO, considère l'agriculture de conservation comme un pilier de ce changement.

"Le monde n'a d'autre choix que d'intensifier la production agricole durable afin de satisfaire la demande croissante d'aliments pour les hommes et les animaux, réduire la pauvreté et protéger les ressources naturelles. L'agriculture de conservation est un volet essentiel de cette intensification", souligne M. Pandey.

L'agriculture de conservation vise des systèmes agricoles durables et rentables. Répudiant les opérations comme le labour mécanique, elle repose sur trois principes fondamentaux: le travail minimal du sol, les associations et les rotations culturales et la couverture permanente du sol. Cela permet d'optimiser la santé et la productivité des terres. Introduite il y a 25 ans environ, elle est désormais pratiquée sur 100 millions d'hectares dans le monde entier.

Dommages à l'environnement

Les méthodes traditionnelles de culture intensive ont, dans de nombreux cas, contribué aux dommages occasionnés à l'environnement, faisant reculer les taux de productivité agricole, alors que le monde a besoin de doubler sa production vivrière pour nourrir 9 milliards d'êtres humains en 2050, affirme M. Pandey.

"Dans maintes régions du monde, au nom de l'intensification, les agriculteurs ont pratiqué à outrance le labour, la fertilisation, l'irrigation et l'application de pesticides", rappelle-t-il. "Ce faisant, nous avons perturbé tous les aspects du sol, de l'eau, des terres, de la biodiversité et des services que fournit un écosystème en bonne santé. Cela a eu pour conséquence la réduction progressive du taux de croissance des rendements."

Si les tendances actuelles se poursuivent, le taux de croissance de la productivité agricole devrait tomber à 1,5% d'ici à 2030, puis à 0,9% de 2030 à 2050, contre une croissance de 2,3% par an enregistrée depuis 1961.

Dans les pays en développement, la croissance des rendements de blé a chuté d'environ 5% en 1980 à 2% en 2005. Pour le riz, elle est passée de 3,2% à 1,2% pour le riz, et de 3,1% à 1% pour le maïs au cours de la même période.

Réduire l'empreinte écologique

L'agriculture de conservation pourrait non seulement aider à relever les rendements mais aussi à fournir divers avantages importants pour l'environnement, poursuit M. Pandey. Outre le rétablissement de la santé des sols, elle abaisse également la consommation énergétique dans l'agriculture, réduisant l'empreinte d'un secteur qui représente actuellement quelque 30 pour cent des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Elle pourrait atténuer davantage les effets du changement climatique en aidant à piéger le carbone dans le sol et économiser 1 200 km³ d'eau par an d'ici à 2030, car des sols sains préservent mieux l'humidité et ont par conséquent moins besoin d'irrigation.

Ce n'est qu'avec l'intensification durable de la production agricole que l'on peut accomplir de véritables progrès vers la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement concernant la réduction de la faim et de la pauvreté et la sauvegarde de l'environnement, affirme l'expert de la FAO. Et d'ajouter: "Or, nous allons actuellement dans la mauvaise direction."

Il a exhorté les gouvernements, les bailleurs de fonds et autres parties prenantes à fournir un soutien stratégique et financier pour garantir une adoption rapide et à plus vaste échelle de l'agriculture de conservation. Il faut accélérer la formation, la recherche participative et le renforcement des associations d'agriculteurs tout en diffusant le nouveau matériel nécessaire à l'agriculture de conservation et, au besoin, en le fabriquant sur place.

Les délégués réunis au Congrès, qui constitue le plus grand rassemblement de la communauté favorable à l'agriculture de conservation, sont des agriculteurs, des experts ou des décideurs en provenance du monde entier.

La conférence, hébergée par le Conseil indien de la recherche agricole (ICAR) et l'Académie nationale des sciences agricoles (NAAS), a bénéficié du co-parrainage de la FAO, du FIDA et d'autres organisations indiennes et internationales. Elle est axée sur les innovations en agriculture susceptibles d'améliorer l'efficience, favoriser l'équité et protéger l'environnement. *

Faits et chiffres

En 1960, en moyenne, un hectare de terre arable dans le monde nourrissait 2,4 personnes. En 2005, ce chiffre est passé à 4,5 personnes et à l'horizon 2050 on estime qu'un seul hectare de terre arable devra nourrir de 6,1 à 6,4 personnes. Naturellement, chaque hectare devra produire davantage.
.
Le taux de croissance de la productivité agricole régresse au lieu d'augmenter. Alors qu'il se situait autour de 2,3% par an depuis 1961, il devrait chuter à 1,5% d'ici à 2030 et tomber à 0,9% entre 2030 et 2050.

Une des raisons de cette baisse du taux de productivité est due au fait que les paysans utilisent de plus en plus d'intrants pour doper leur production. Or, cela affaiblit les sols et les écosystèmes diminuant ainsi les rendements.

Les rendements des cultures dans l'agriculture de conservation sont équivalents à ceux de l'agriculture traditionnelle intensive, mais ils sont plus stables et nécessitent moins d'intrants chimiques. L'agriculture de conservation est plus respectueuse de l'environnement.

Ne nécessitant pas de labour, l'agriculture de conservation réduit de moitié environ la charge de travail des agriculteurs. Elle est également moins dispendieuse, car utilisant moins d'intrants. En outre, elle permet aux paysans d'épagner jusqu'à 70% en coûts de carburant.

Les trois principes fondamentaux de l'agriculture de conservation (cités dans l'article ci-contre) rendent les sols plus sains: ils produisent donc plus en cas de sécheresse ou d'excès d'eau. Potentiel de cette forme d'agriculture: une économie de 1 200 km³ d'eau par an à l'horizon 2030.

L'agriculture de conservation permet d'atténuer l'impact du changement climatique non seulement en réduisant les gaz à effet de serre dégagés par les secteurs de l'agriculture et des forêts (qui représentent quelque 30% des émissions totales) mais aussi en contribuant à la séquestration du carbone dans le sol à raison de 0,5 tonne par hectare par an en moyenne.

source blogagroalimentaire via FAO
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MessageSujet: Re: L'agriculture doit changer pour nourrir le monde   L'agriculture doit changer pour nourrir le monde EmptyMar 8 Sep - 9:18

2050 : Comment nourrir le Monde ?

Perspectives agricoles

Au cours de la première moitié de ce siècle, alors que notre planète approchera des 9 milliards d’habitants, la demande mondiale de denrées destinées à l’alimentation humaine ou animale et de fibres doublera pratiquement, tandis que les cultures pourront de plus en plus être utilisées pour la production de bioénergie et à d’autres fins industrielles. La demande nouvelle et traditionnelle de produits agricoles mettra ainsi à rude épreuve des ressources agricoles déjà insuffisantes. Et, tandis que l’agriculture sera forcée d’entrer en concurrence avec les établissements urbains pour accéder à la terre et à l’eau, elle sera appelée également à servir sur d’autres fronts importants, à savoir: contribuer à l’atténuation du changement climatique et s’adapter à ce changement, encourager la préservation des habitats naturels, protéger les espèces menacées et assurer le maintien d’un niveau élevé de biodiversité. Et comme si cela ne suffisait pas, dans la plupart des régions, les zones rurales compteront de moins en moins d’habitants et parmi ceux-ci de moins en moins d’agriculteurs. Ces agriculteurs auront besoin de nouvelles technologies pour produire plus, avec moins de terres et moins de main-d’œuvre.

Problèmes à résoudre
Serons-nous capables de produire suffisamment de nourriture à des prix raisonnables ou la hausse des prix des denrées alimentaires condamnera-t-elle à la pauvreté et à la faim une part croissante de la population mondiale?
De quelle capacité disposons-nous encore, en ce qui concerne la terre et l’eau, pour nourrir le monde en 2050?
Quelles sont les nouvelles technologies qui pourraient nous aider à utiliser au mieux ces ressources insuffisantes et à accroître et stabiliser les rendements de l’agriculture et de l’élevage?
Investissons-nous suffisamment dans la recherche et le développement pour trouver des solutions en temps opportun?
Les nouvelles technologies seront-elles accessibles à ceux qui en auront le plus besoin, à savoir les pauvres?
Combien faut-il investir pour adapter l’agriculture au changement climatique et dans quelle mesure l’agriculture peut-elle contribuer à atténuer les phénomènes climatiques extrêmes?

Les défis à relever au niveau des politiques
Enfin, disposons-nous de politiques adaptées pour répondre aux besoins futurs de l’humanité? Les gouvernements des pays à faible revenu sont-ils en mesure d’aider les pauvres et les affamés à améliorer leurs moyens de subsistance et à se nourrir? Les politiques commerciales et l’aide publique au développement suffisent-elles et sont-elles correctement ciblées pour mieux nourrir le monde au cours des prochaines décennies? Quels sont les domaines prioritaires sur le plan des politiques et où se trouvent les points chauds, présents ou prévisibles, pour lesquels des mesures s’imposent de toute urgence? Que faire pour garantir la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne, continent dont la population croît plus vite qu’ailleurs, subit de plein fouet l’impact du changement climatique et souffre le plus du VIH/sida?

Forum ouvert
Afin d’examiner ces questions vitales et d’analyser les grandes options dont débattront les chefs d’État et de gouvernement réunis pour le Sommet mondial sur la sécurité alimentaire à Rome du 15 au 17 novembre prochain, des experts de haut niveau dans les disciplines pertinentes venus de toutes les régions du monde sont invités à un Forum de deux jours qui se tiendra à Rome les 12 et 13 Octobre 2009.
ix débats dirigés centrés sur divers aspects du problème, auxquels le public pourra participer, sont prévus, un groupe de lauréats du prix Nobel étant chargé en fin de parcours de formuler des conclusions. Des détails supplémentaires et des documents d’information seront affichés sur ce site web au cours des prochaines semaines.
Participation
Des invitations seront distribuées en nombre limité, compte tenu de l’espace disponible. Nous ferons tout notre possible pour assurer une bonne représentation géographique et l’équilibre hommes femmes. Si vous souhaitez recevoir une invitation, veuillez envoyer un courriel avec vos coordonnées à: HLC-2050@fao.org

Source : FAO
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MessageSujet: Re: L'agriculture doit changer pour nourrir le monde   L'agriculture doit changer pour nourrir le monde EmptyJeu 10 Sep - 7:21

GENETIQUE : Les trois quarts du patrimoine génétique agricole ont disparu au XXe siècle

International

Mercredi 09 Septembre 2009

Les trois quarts du patrimoine génétique agricole ont disparu au cours du XXe siècle, selon une étude publiée par l'Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO).
L'étude en attribue la responsabilité aux « diktats » alimentaires imposés par les pays occidentaux, dont l'alimentation est principalement basée sur le blé, le riz, le maïs et le soja. La mondialisation serait donc responsable de la disparition de nombreux aliments autochtones et d'une standardisation des habitudes alimentaires.
A partir d'évaluations des besoins nutritionnels humains, l'étude souligne la richesse et la diversité des aliments indigènes, qui seraient aussi bénéfiques pour la santé, sinon plus, que les aliments de base des régimes occidentaux.
« L'abandon des aliments traditionnels au profit de mets commerciaux tout préparés s'accompagne souvent d'une augmentation des désordres alimentaires tels que l'obésité, le diabète et l'hypertension », souligne Barbara Burlingame, experte de la FAO.
La mondialisation pourrait entraîner la disparition d'un trésor local comme celui de la communauté Karen de Sanephong (Thaïlande), où les chercheurs ont découvert que les 661 habitants ont encore le choix entre 387 espèces vivrières, parmi lesquelles la courge cireuse, le fruit du jacquier et le champignon « oreille de Judas ».
Cette étude, intitulée « Indigenous People's Food Systems » (Régimes alimentaires des populations indigènes), a été réalisée en collaboration avec le Cine (Centre for Indigenous People's Nutrition and Environment) de l'université canadienne McGill de Montréal.

Source : Plein Champ
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MessageSujet: Re: L'agriculture doit changer pour nourrir le monde   L'agriculture doit changer pour nourrir le monde EmptySam 26 Sep - 11:38

2050 : Des investissements massifs dans la recherche agricole sont essentiels : Pour produire davantage de nourriture, il faudra surtout intensifier les rendements
Porter la production agricole à des niveaux permettant de nourrir une population mondiale croissante exigera de gros investissements publics dans la recherche et le développement et l'adoption à grande échelle de nouvelles technologies et techniques agricoles ainsi que de nouvelles variétés culturales, selon un nouveau document de synthèse publié hier par la FAO.
Ce document fait partie d'une série de rapports préparés par la FAO pour servir de référence aux réunions-débats du Forum d'experts de haut niveau sur comment nourrir le monde en 2050, qui se déroulera au siège de la FAO les 12 -13 octobre 2009.
Le Forum préparera le terrain pour le Sommet mondial sur la sécurité alimentaire du 16 au 18 novembre 2009.
Selon les dernières projections de la FAO, la production agricole devra progresser de 70% d'ici à 2050 pour nourrir les 2,3 milliards d'individus qui viendront gonfler les rangs de la population mondiale.
Les gains de production proviendront essentiellement de l'accroissement des rendements et de l'intensité culturale (90%) sur les terres cultivées existantes plutôt que de l'expansion des terres arables (10%)
Pour les pays en développement, la FAO estime que ce ratio sera de 80/20. Mais dans les pays qui souffrent de pénuries de terres, la quasi-totalité de cette croissance devra venir de l'amélioration des rendements.
Il faudra "repousser les limites de la technologie agricole" sur divers fronts, souligne le document.
Changement climatique, pénuries d'eau, pertes après récolte
Le changement climatique accélère la nécessité d'accroitre les rendements agricoles.
Si les températures augmentent de plus de 2oC, le potentiel de production vivrière mondiale devrait reculer fortement et les rendements des principales cultures comme le maïs sont appelés à chuter, avec une baisse plus marquée dans les régions de faible latitude.
En Afrique, en Asie et en Amérique latine, les rendements pourraient régresser de 20 à 40 pour cent si des mesures d'adaptation efficaces ne sont pas enclenchées.
De nouvelles technologies et des pratiques améliorées seront indispensables pour affronter le changement climatique et les pénuries d'eau de plus en plus courantes, selon le document.
Le relèvement de la productivité agricole en abaissant les pertes après récolte est un autre secteur où il faudra faire preuve d'innovation.

Secteurs prioritaires d'action
Selon le document, il existe plusieurs domaines où des techniques agricoles améliorées et les nouvelles technologies pourraient être exploitées pour booster la production:

• Améliorer l'efficacité en ce qui concerne l'utilisation des intrants agricoles. Cela s'avèrera toujours plus important au fur et à mesure de la raréfaction des ressources naturelles et de la hausse des prix des ressources comme les combustibles fossiles, l'azote et le phosphore.

Une technique prometteuse à cet égard est l'agriculture de conservation fondée sur le non-travail du sol - les fermes qui la pratiquent ont réduit en moyenne leur consommation de carburant des deux tiers tout en accroissant les niveaux de piégeage du carbone dans le sol.

Le document précise également qu'il faudra améliorer l'utilisation des engrais grâce à une plus vaste application d'azote et à des niveaux croissants d'azote fixé biologiquement.

L'eau est une autre ressource qui doit faire l'objet d'une utilisation plus efficace, par le biais de pratiques telles que la récolte de l'eau et la conservation de l'humidité des sols.

• Mise au point de variétés culturales améliorées. Les techniques de sélection végétale peuvent déboucher sur de meilleures variétés culturales susceptibles d'accroître les rendements, de réduire les pertes et de rendre l'agriculture plus résistante aux chocs climatiques et aux pénuries d'eau.
Toutefois, le document de synthèse la FAO insiste également sur la nécessité d'évaluer avec soin les nouvelles technologies afin d'éviter tout impact négatif sur l'environnement et la santé humaine.

• Investissements massifs dans la recherche et le développement agricoles. Soulignant que les investissements dans la R&D représentent le soutien le plus productif à l'agriculture, le document précise que des "investissements publics et privés massifs dans la R&D seront nécessaires pour que l'agriculture tire parti des nouvelles technologies et techniques".

Et ces investissements devront être d'autant plus importants qu'il faut affronter la situation du changement climatique et l'aggravation des pénuries d'eau, lit-on encore dans le rapport.

• Combler les "déficits de rendement actuels". Même avec les nouvelles technologies, il faudra réaliser des progrès en ce qui concerne la promotion des avancées existantes. De nombreuses exploitations aujourd'hui n'ont pas atteint leur plein potentiel de production vivrière tout simplement parce qu'elles n'ont pas recours aux semences et aux techniques culturales améliorées disponibles.

Cela s'explique notamment par un manque d'incitations financières, un accès limité à l'information, des services de vulgarisation faibles, et des opportunités insuffisantes d'acquisition des compétences techniques requises.

Forum d'experts

Lors du Forum d'experts de haut niveau sur comment nourrir le monde en 2050, des spécialistes de l'agriculture, du développement rural, de la sécurité alimentaire et de la faim s'uniront aux experts de la FAO pour affronter toute une gamme de questions portant sur les mesures à adopter pour nourrir une population mondiale croissante d'ici à 2050.


Source : FAO
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MessageSujet: Re: L'agriculture doit changer pour nourrir le monde   L'agriculture doit changer pour nourrir le monde EmptySam 3 Oct - 7:31

2050 : Avenir de l’agriculture et de la sécurité alimentaire subordonné au changement climatique

Le changement climatique aggravera la situation déjà critique des pauvres
Les régions les plus pauvres déplorant les niveaux les plus élevés de faim chronique seront vraisemblablement les plus touchées par le changement climatique, selon un document de synthèse de la FAO publié le 30 Septembre 2009. De nombreux pays en développement, en particulier d'Afrique, sont susceptibles d'accroître leur dépendance à l'égard des importations alimentaires.
Si l'impact du changement climatique sur la production vivrière est limité à l'échelle globale, tout du moins jusqu'en 2050, la distribution de la production aura de graves conséquences sur la sécurité alimentaire: les pays en développement pourraient connaître un déclin de 9 à 21 pour cent de leur productivité agricole potentielle totale à cause du réchauffement de la planète, estime le document.
Le changement climatique est l'un des principaux défis que devra relever l'agriculture pour nourrir la population mondiale, laquelle devrait atteindre 9,1 milliards de personnes en 2050.
Parallèlement, plusieurs options de mitigation basées sur l'agriculture pourraient améliorer sensiblement la sécurité alimentaire et l'adaptation au changement climatique. Accroitre le piégeage du carbone dans le sol grâce aux initiatives de foresterie et d'agroforesterie et aux pratiques de travail du sol, améliorer l'efficacité de la gestion des substances nutritives et remettre en état les terres dégradées sont des exemples de mesures ayant un vaste potentiel d'atténuation et présentant de gros avantages annexes.
Le changement climatique est susceptible d'affecter les systèmes agricoles et forestiers par la hausse des températures, les concentrations élevées de dioxyde de carbone, une modification des régimes de précipitations ou la recrudescence d'adventices, de ravageurs et de maladies. A court terme, la fréquence de phénomènes extrêmes tels que sécheresses, vagues de chaleur, inondations et violentes tempêtes devrait augmenter.
L'agriculture compte pour environ 14 pour cent des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Les pays en développement sont responsables de 74 pour cent des émissions dues à l'agriculture et représentent aussi l'essentiel (quelque 70 pour cent) du potentiel technique et économique de mitigation par l'agriculture.
Le document de la FAO souligne que l'agenda du changement climatique devra reconnaître et évaluer les contributions potentielles de l'agriculture à l'adaptation et à l'atténuation par des mesures sauvegardant également ses contributions à la sécurité alimentaire et au développement.

Impact sur la sécurité alimentaire
Le changement climatique aura des répercussions sur les quatre dimensions de la sécurité alimentaire: disponibilité, accessibilité, utilisation et stabilité.
En termes de disponibilité, l'accroissement des concentrations atmosphériques de CO2 devrait avoir un effet positif sur le rendement de nombreuses cultures, même si la hausse de la qualité nutritionnelle n'ira pas forcément de pair avec la hausse des rendements.
Avec une fréquence accrue des phénomènes climatiques extrêmes, le changement climatique exacerbera la variabilité de la production agricole dans toutes les régions, l'effet majeur étant ressenti dans les régions les plus pauvres.
En moyenne, le renchérissement des denrées alimentaires devrait etre modéré conformément aux accroissements des températures jusqu'en 2050. Après cette date, compte tenu de nouvelles hausses de température, on prévoit des baisses significatives du potentiel de production agricole dans les pays en développement et une hausse des prix plus marquée.
Le changement climatique est appelé à altérer les conditions de sécurité sanitaire des aliments en intensifiant la pression exercée par les maladies à transmission vectorielle et les maladies d'origine hydrique et alimentaire. Il pourrait en résulter un déclin considérable de la productivité du secteur agricole, y compris de la main-d'œuvre, qui se traduirait par une augmentation de la pauvreté et des taux de mortalité.

L'Afrique, le continent le plus vulnérable
La production agricole et vivrière de nombreux pays en développement est condamnée à subir les effets du changement climatique, en particulier dans les pays confrontés à de faibles revenus et une forte incidence de la faim et de la pauvreté, et déjà très exposés à la sécheresse, aux inondations et aux cyclones.
En Afrique, le changement climatique pourrait accroître la dépendance de nombreux pays vis-à-vis des importations alimentaires, et réduire le potentiel de production agricole du continent de 15 à 30 pour cent à l'horizon 2080-2100.
Le plus grave impact du changement climatique sur l'agriculture est attendu en Afrique subsaharienne, la région accusant les taux les plus élevés de pauvreté et d'insécurité alimentaire, qui déplorera également la plus forte contraction des revenus agricoles.

Le climat est favorable
L'adaptation du secteur agricole au changement climatique sera coûteuse mais vitale pour la sécurité alimentaire, la réduction de la pauvreté et la préservation des écosystèmes. La promotion actuelle des investissements ciblés sur l'amélioration des politiques, institutions et technologies agricoles en vue d'atteindre les objectifs de sécurité alimentaire et de consommation énergétique offre une occasion unique d'intégrer les initiatives liées au changement climatique dans l'agriculture, souligne le document.
Il n'y a pas encore si longtemps, l'agriculture était une question marginale dans les négociations sur le changement climatique, à l'exception de quelques activités d'atténuation de la déforestation et de la dégradation des forêts. La FAO cite parmi les raisons principales l'exclusion par les mécanismes de financement actuels de nombreuses activités agricoles, y compris d'activités de piégeage du carbone dans le sol.

Source : FAO
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