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MessageSujet: Re: prof de sciences naturelles en ligne   prof de sciences naturelles en ligne - Page 3 EmptyLun 22 Mar - 9:58

نعم يا وادجا فهذا الأستاذ الفاضل يعطي من عنده الكثير دون انتظار أجر مادي وأحييه عليه كما لا يفوتني أن أنوّه بكل الأساتذة الذين ضحوا بعطلتهم ليتقدموا بتلاميذهم في البرنامج ويمتنوا معلوماتهم، كذلك تحية للزملاء الذين واكبوا أسبوعا تكوينيا في الإعلامية ليكونوا في مستوى رسالتهم التربوية ويواكبوا التطورات الحاصلة في الميدان التربوي
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chehaibi salah

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MessageSujet: Re: prof de sciences naturelles en ligne   prof de sciences naturelles en ligne - Page 3 EmptyLun 22 Mar - 10:26

جازاك الله كل الخير يا ابا تسنيم
ربي يباركلك في اعمالك
صراحة بادرة طيبة
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le_pecheur

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MessageSujet: Re: prof de sciences naturelles en ligne   prof de sciences naturelles en ligne - Page 3 EmptyLun 22 Mar - 14:28

Bravo et merci Mr.
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MessageSujet: la contraction musculaire   prof de sciences naturelles en ligne - Page 3 EmptyLun 22 Mar - 23:12

LA CONTRACTION MUSCULAIRE :
Il est difficile de trouver des points communs entre la silhouette d'un marathonien et celle d'un sprinter. Et pour cause, les efforts demandés à leurs organismes diffèrent radicalement : effort endurant pour l'un, bref et violent pour l'autre.
Le muscle strié squelettique se compose d'une multitude de fibres musculaires assemblées en faisceaux. Une fibre musculaire est une cellule géante dont le cytoplasme est riche en myofibrilles (éléments contractiles de fibres musculaires). Chaque myofibrille comporte une sucession de sarcomères (unités contractiles). Un sacromère résulte résulte de l'assemblage ordonné de deux types de myofilaments protéiques.
On distingue des myofribrilles épais, constitués de molécules de myosine, et des filments minces, composés de molécules d'actine. Les molécules de myosines possèdent une tête sur laquelle, au repos, est fixé l'ATP.
La libération du phospahate inorganique (c'est à dire non associé à une molécule oganique) résultant de l'hydrolyse de l'ATP fournit de l'énergie nécessaire au glissement relatif des myofilaments: il y a pivotement des têtes de myosine, glissement des myofilaments d'actine entre ceux de myosine et raccourcissement des sarcomères.
Le muscle consomme de l'ATP tant dans la phase de contraction que dans le phase de relâchement de l'activité musculaire.
Le muscle transforme l'énergie chimique ( la source est l'assimilation des aliments) en énergie musculaire, qui est la force motrice du mouvement Afin de répondre à ces diffèrentes contraintes, l'organisme développe deux types de fibres musculaires :

Les différentes réserves de carburant ne sont pas stockées dans le même type de fibres musculaires et ne sont pas toutes sollicitées au même moment.
• Il y a tout d’abord les fibres lentes de la filière aérobie (avec oxygène). Les fibres de type I sont plus nombreuses pour un muscle effectuant un travail de longue durée comme ceux développés par un marathonien. Particulièrement bien irriguées, elles disposent de l'oxygène véhiculé par le sang pour brûler les glucides et les lipides. Ces fibres ont une très forte vascularisation (pour permettre un meilleur afflux de sang, donc d'oxygène et de substances nutritives à l'effort) et possèdent de nombreuses mitochondries qui renferment les enzymes essentiels pour l'utilisation de l'oxygène dans les réactions énergétiques aérobies. Elles sont très résistantes à la fatigue et très fines. Elles sont sollicitées pour des efforts de longue durée : l'endurance.
• Il y a ensuite les fibres rapides de la filière anaèrobie (sans oxygène). Les fibres de type II sont plus nombreuses pour un muscle effectuant un travail de courte durée mais très intense comme ceux développés par un sprinter. Plus grosses et plus épaisses, elles sont particulièrement riches en glycogène. Ces dernières n'utilisent pas d'oxygène et seront mises à contribution pour des efforts intenses mais de courte durée lorsque l'oxygénation n'est pas suffisante. Dans ce cas, soit le glucose se dégrade tout seul et il y a production d'un déchet acide (le lactate), soit le muscle fait appel à la phosphocréatine. Les déchets sont évacués progressivement par l'organisme. Si leur accumulation est trop importante, c'est la crampe.

Dans chaque muscle, on retrouve les deux types de fibres en pourcentages différents selon sa spécialité et le niveau d'entraînement. En fonction du type de sport, les athlètes développeront donc préférentiellement des fibres « lentes » ( pour un marathonien entraîné à des efforts de longue durée ) ou des fibres « rapides » ( pour un sprinter accoutumé à des efforts intenses et de courte durée ).
Il existe deux grands types d'entraînement sportif:
• L'entraînement en endurance (comme celui du marathonien) exige la réalisation d'efforts prolongés, d'intensité moyenne, plusieurs fois par semaine. Il favorise la voie aérobie, c'est-à-dire l'utilisation des graisses. On observe dans le muscle une augmentation de la vascularisation, du nombre de mitochondries, et une modification des protéines contractiles, qui évoluent des formes rapides vers les formes lentes. Ces modifications s'établissent rapidement, au bout de quelques semaines d'entraînement, mais peuvent disparaître aussi vite s'il est interrompu. La régularité des exercices d'intensité modérée de longue distance va donner à l'organisme la possibilité de supporter les efforts très longs sans faire apparaître une fatigue excessive. Grâce à l'endurance, on va pouvoir augmenter les réserves musculaires en glycogène, développer l'utilisation deslipides comme source énergétique et même accroître la capacité enzymatique des réactions métaboliques impliquées dans ce type d'éffort.
• L'entraînement en puissance, qui vise, lui, à améliorer la force et la vitesse, repose sur des bases différentes. Il ne s'agit pas, dans ce cas, d'effectuer des efforts longs et répétés, mais, au contraire, des exercices courts, rapides et intenses, comme le sprint. Ces exercices doivent être pratiqués plusieurs fois par semaine, et ils entraînent une augmentation de la force musculaire, ainsi qu'une hypertrophie des muscles. On sait que cette hypertrophie est due à la multiplication des myofibrilles et à un accroissement du diamètre des fibres rapides. On observe, dans les muscles constitués surtout de fibres rapides, une diminution de la vascularisation et des mitochondries, ce qui témoigne donc en faveur d'un développement de la voie énergétique anaérobie.
Les dépenses énergétiques :
• sprint de 100 m : 31 kcal et 186 kcal/min
• marathonien : 3000 kcal et 20 kcal/min
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aboutasnim




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MessageSujet: Systeme immunitaire   prof de sciences naturelles en ligne - Page 3 EmptySam 10 Avr - 13:09

Systeme immunitaire
Le système immunitaire est un mécanisme sur lequel notre vie dépend, il est composé de la lymphe et des ganglions lymphatiques, des vaisseaux lymphatiques ainsi que de plusieurs sortes de globules blancs et de protéines qui sont capables de nous défendre des maladies causées par certains virus et certaines bactéries.

Le rôle physiologique du système immunitaire est le transport de lipides et de fluides excessifs au
sang et la destruction de micro-organismes pathogènes.

Le système immunitaire est d’autant plus complexe puisqu’il doit être capable de faire la distinction
entre les corps étrangers inoffensifs ainsi que dangereux et doit se débarrasser de ces derniers sans aucun risque pour notre santé.

Il est important de réaliser que le corps humain est le milieu idéal à la prolifération (reproduction) rapide des virus et des bactéries. Il offre un milieu humide, chaud et riche en matériel nutritif pour ces micro organismes.
Aussi, l’air que nous respirons, les aliments que nous ingérons et les liquides que nous buvons contiennent des millions de ces micro-organismes. Par contre, il est aussi important de savoir que certaines bactéries sont
mutualistes, c’est-à-dire qu’elles vivent de concert avec un autre organisme tout en lui étant bénéfique. Par exemple, les bactéries composant la flore bactérienne de notre système digestif, plus précisément une souche en particulier de la bactérie Eshcerichia coli (E.coli) se retrouve dans notre gros intestin et joue un rôle important dans l’absorption des nutriments. Ces bactéries produisent des vitamines B et K.

Les agents pathogènes (éléments qui causent des maladies) peuvent accéder à l’organisme de plusieurs façons. Par exemple, plusieurs bactéries peuvent être transmises par le simple contact entre deux personnes ou avec un objet quelconque, ce qui rend l’hygiène des mains importante. Les plaies ouvertes sont une source d’infection inévitable puisque la couche protectrice primaire du corps est endommagée. Une infection peut aussi être répandue par des gouttelettes transmises par la toux, si celles-ci atteignent les muqueuses de
l’autre personne directement ou indirectement (par l’entremise d’une autre partie du corps).
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aboutasnim




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MessageSujet: cours immunologie à lire   prof de sciences naturelles en ligne - Page 3 EmptyMar 27 Avr - 0:40

La fonction immunitaire a maintenant sa place parmi les grandes fonctions physiologiques avec ses organes et cellules spécialisés, ses mécanismes particuliers et ses sécrétions ; bien entendu, elle est soumise au risque de dérèglement pathologique.

Elle est indispensable à l'organisme car, en lui permettant de distinguer le "soi" du "non soi" (c’est le rôle dévolu au complexe majeur d’histocompatibilité), elle sauvegarde son intégrité. Mise en jeu par la pénétration dans l'organisme d'éléments étrangers, elle y suscite des transformations qui lui confèrent des propriétés nouvelles visant à neutraliser ou éliminer l'agent étranger : c'est ce qu'on appelle la "réaction immunitaire", dont l'un des caractères essentiels est la spécificité (la réponse est dirigée contre l'agent qui l'a déclenchée et lui seul).

LES ACTEURS DE LA RÉACTION IMMUNITAIRE

* Les organes de l'immunité (moëlle osseuse, thymus, rate, ganglions lymphatiques et tissu lymphoïde) sont le lieu de production et de différenciation des cellules de l'immunité.
* Les antigènes, facteurs déclenchants, sont le plus souvent des protéines.
* Les lymphocytes sont les cellules effectrices de la réaction immunitaire. Ils comprennent les lymphocytes B et les lymphocytes T, parmi lesquels on distingue spécialement deux sous-populations : les T auxiliaires ou T helper (Th) et les T suppresseurs ou cytotoxiques (Tc).
* Les cellules présentatrices d'antigènes ou CPA capturent les antigènes, les conditionnent et les présentent sous forme "immunogène" aux lymphocytes.
* Les molécules du CMH (Complexe Majeur d'Histocompatibilité) s’expriment à la surface des cellules et participent à la présentation de l'antigène aux lymphocytes en exerçant la fonction de reconnaissance du " soi ". Chez l’homme, le CMH est aussi appelé HLA (Human Leucocyte Antigen). Il existe deux classes de molécules du CMH : les molécules de classe I sont présentes à la surface de toutes les cellules nucléées de l'organisme tandis que les molécules de classe II ne s'expriment qu'à la surface des cellules présentatrices d'antigènes.
* Les marqueurs CD (pour Cluster of differentiation, numérotés 1,2,3,4 ... il en existe plus de 100) sont des molécules dont la présence sur la membrane cellulaire identifie une cellule ou révèle son état fonctionnel. Ainsi, les lymphocytes Th portent le marqueur CD4 et sont encore appelés T4 ou CD4+ ; les lymphocytes Tc portent le marqueur CD8 et sont appelés T8 ou CD8+. Ce sont des récepteurs spécifiques de différents médiateurs solubles ou de ligands portés par diverses cellules qui interviennent au cours de la réaction immunitaire.
* Les récepteurs pour l'antigène sont fixés dans la membrane des lymphocytes. Grâce à ce récepteur, chaque lymphocyte reconnaît spécifiquement un antigène. Le récepteur pour l'antigène des lymphocytes T est une molécule appelée TCR (T Cell Receptor) et est associé à la molécule de surface CD3. Le récepteur pour l'antigène des lymphocytes B est une immunoglobuline de membrane.
* Les ligands sont des molécules sécrétées ou fixées dans la membrane d'une cellule et qui se lient à un récepteur.
* Les cytokines (monokines, lymphokines, interleukines...) sont des molécules sécrétées par les cellules de l'immunité activées. Elles agissent sur les autres cellules pour coordonner les différentes phases de la réaction immunitaire.
* Les anticorps sont la forme sécrétée de l'immunoglobuline de membrane d'un lymphocyte B et on les retrouve dans le sérum et les humeurs. Chaque anticorps est capable de se fixer spécifiquement à l'antigène qui a déclenché sa production.

LES FACTEURS DECLENCHANTS

A l'origine de toute réponse immunitaire, il y a la pénétration d'un élément étranger qui, d'une part, déclenche la réaction immunitaire (c'est l'effet immunogène) et, d'autre part, réagit d'une manière spécifique avec les produits de cette réaction (c'est l'effet antigène).

Les antigènes sont nombreux et variés : bactéries, virus, parasites, cellules étrangères, substances toxiques, médicaments... Seules certaines structures, appelées "site" ou "déterminant" antigénique ou "épitope", sont actives.

Certaines petites molécules ou fractions de molécules (que l'on nomme haptène) n'ont d'effet immunogène qu'associées à une grosse molécule porteuse mais c'est l'haptène qui détermine la spécificité de la réponse.

LES CELLULES DE L'IMMUNITE

La réaction immunitaire nécessite la participation de 2 groupes de cellules : les cellules présentatrices de l’antigène et les lymphocytes.

Les cellules présentatrices de l ’antigène (CPA)

Elles captent l'antigène et le présentent aux lymphocytes. De nombreuses variétés de cellules assurent cette fonction et en particulier les macrophages et les cellules du "système des phagocytes mononucléés" (anciennes dénominations : "système réticulo-histiocytaire" ou "système réticulo-endothélial") ; on les trouve dans le sang (monocytes) et les tissus.

Les lymphocytes

On les trouve dans le sang, la lymphe, les ganglions, la rate et le thymus. Ils naissent dans la moëlle osseuse où ils se différencient à partir des cellules appelées "lymphoblastes". Ils subissent ensuite une maturation dans les organes lymphoïdes centraux pour devenir lymphocytes T (maturation thymique) ou lymphocytes B (maturation médullaire). Ils reconnaissent les antigènes car ils possèdent des récepteurs membranaires spécifiques (les lymphocytes T ne peuvent reconnaître que des antigènes modifiés et présentés en association avec les molécules du CMH de la CPA tandis que les lymphocytes B peuvent reconnaître directement l’antigène intact).

Sous l'effet d'une stimulation antigénique (intervention des macrophages qui leur présentent l'antigène), les lymphocytes sont capables de se transformer de nouveau en lymphoblastes... ou tout au moins d'en retrouver la morphologie (c'est la "transformation lymphoblastique"). On désigne parfois ces lymphoblastes provenant de la transformation lymphocytaire sous le nom d'immunoblastes. Ces "immunoblastes" se divisent activement et donnent naissance après une dizaine de mitoses (c'est la "prolifération clonale") à de nouveaux lymphocytes ou à des plasmocytes spécifiques de l'antigène.

LES ORGANES DE L'IMMUNITE

1. Les organes centraux

· Le thymus peuplé de lymphocytes (appelés pour cette raison lymphocytes T) dont la majorité reste dans le thymus et une partie (5 %) circule dans le sang et la lymphe.

· La moëlle osseuse (dont l’équivalent chez les oiseaux est la Bourse de Fabricius) est le lieu de production de toutes les cellules de l’immunité et des cellules hématopoïétiques. Les lymphocytes qui la peuplent sont appelés lymphocytes B (en anglais, moëlle osseuse = bone-marrow).
2. Les organes périphériques

Les organes lymphoïdes périphériques sont les ganglions lymphatiques, la rate et les formations lymphoïdes annexées au tube digestif (GALT : gastro-enteric associated lymphoid tissues) ou au système respiratoire (BALT : bronchus associated lymphoid tissues).

Les lymphocytes T et B les habitent dans des territoires qui leur sont réservés. On y trouve également des macrophages. Ces organes lymphoïdes périphériques sont le siège de la réaction immunitaire.

LA REACTION IMMUNITAIRE

La pénétration dans un organisme neuf d'une substance, molécule ou cellule appelée "antigène" instaure dans cet organisme une situation nouvelle : l'organisme est immunisé. Cette situation s'établit parce que se développe une réaction qu'on appelle "réponse immunitaire" et qui consiste en une prolifération de lymphocytes sensibilisés à l'antigène : c'est la réponse primaire, au cours de laquelle se multiplieront des lymphocytes à vie longue, appelés lymphocytes "mémoire".

Lors d'une deuxième pénétration de l'antigène, la réaction immunitaire est plus rapide dans ses effets et plus efficace car accélérée et amplifiée par les lymphocytes mémoire (appelés lymphocytes "auxiliaires" ou "helper") qui se sont multipliés lors de la réponse primaire. Cette réaction est la réponse "secondaire".
1. Les préliminaires

L'antigène est endocyté par les cellules présentatrices de l’antigène qui captent l’antigène, le modifient et le présentent aux lymphocytes associé aux molécules de classe II du CMH.

Les lymphocytes T qui possèdent le récepteur pour l’antigène (TCR) entrent alors en contact avec lui par l’intermédiaire de ce TCR (associé à la molécule CD3), sont activés par ce contact et subissent une transformation lymphoblastique.

Les lymphocytes B peuvent reconnaître l’antigène sous sa forme native.
2. La réaction immunitaire proprement dite

La liaison antigène-site récepteur provoque des modifications chez le lymphocyte qui acquiert une morphologie de "cellule souche" : c'est la "transformation lymphoblastique". Elle précède la multiplication par mitoses (ou prolifération clonale) : les cellules filles (cellules activées) ont les mêmes sites récepteurs que la cellule mère du clone ; on distingue parmi elles les "cellules effectrices" et les "cellules mémoire".

On décrit classiquement deux types de réaction immunitaire : la réaction à médiation cellulaire, transférable par les cellules et la réaction à médiation humorale, transférable par le sérum d'individus immunisés. Les interactions cellulaires sont habituellement décrites sous le terme de coopération cellulaire.

La réaction à médiation cellulaire

1.

La réaction à médiation cellulaire met en jeu des lymphocytes T (thymodépendants). Les lymphocytes qui acquièrent la spécialisation T dans le thymus gagnent, par voie sanguine, les aires thymodépendantes des organes lymphoïdes périphériques ; certains ont une durée de vie courte, d'autres (la majorité) ont une durée de vie longue et font partie du pool des lymphocytes circulants.
2.

La stimulation antigénique provoque la transformation lymphoblastique des lymphocytes porteurs de sites récepteurs et leur multiplication en cellules effectrices ou cellules mémoires.

* les cellules effectrices T apparaissent dans la zone paracorticale des ganglions mais aussi parmi les lymphocytes circulants. Elles sont directement actives (lymphocytes T cytotoxiques) ou elles élaborent et sécrètent, quand elles sont stimulées par l'antigène, des substances appelées "lymphokines", responsables de l'expression de la réaction immunitaire à médiation cellulaire (lymphocytes "sécréteurs de lymphokines").

* les cellules mémoire T sont les lymphocytes T auxiliaires (ou "helper"). Elles sont spécifiques de l'antigène, ont une durée de vie longue, et se multiplient lors de chaque stimulation antigénique. Leur nombre croît donc régulièrement, ce qui augmente les chances de rencontre avec l'antigène, et les interleukines qu'elles sécrètent, en particulier l'IL2, permettent d'amplifier la croissance et la différenciation des lymphocytes B. Ceci explique que la réaction dite "secondaire" soit plus rapide et plus affine (efficace) que la réaction primaire se développant à la suite du premier contact avec l'antigène.

La réaction à médiation humorale

La réaction à médiation humorale met en jeu des lymphocytes B.

Les lymphocytes acquièrent la spécialisation B dans la moëlle osseuse et vont ensuite peupler les aires burso ou médullo-dépendantes (ou encore thymo-indépendantes) des organes lymphoïdes périphériques : ce sont des lymphocytes à vie courte peu ou pas circulants.

La stimulation antigénique provoque la transformation lymphoblastique de ceux qui possèdent le site récepteur de l'antigène ayant généré la réaction immunitaire (immunoglobuline membranaire de la classe des IgM) et leur multiplication en "cellules effectrices B" avec différenciation en plasmocytes qui sécrètent les anticorps ou immunoglobulines spécifiques de l’antigène (IgM, IgG, IgA, IgE, IgD).

Les interactions cellulaires (la "coopération")

Le rôle affecté aux différentes cellules dans la réaction immunitaire est donc :

*pour les macrophages, la phase de préparation
*pour les lymphocytes T, la réponse à médiation cellulaire
*pour les lymphocytes B, la réponse avec sécrétion d'anticorps

mais cette spécialisation n'est pas absolue : il y a des interactions cellulaires dans la réponse immunitaire.
1. SCHEMA GENERAL : AG THYMO-DEPENDANTS

La synthèse d'anticorps contre les antigènes dits "thymo-dépendants" nécessite la coopération de c.p.a, de lymphocytes T et de lymphocytes B.

L'activation des lymphocytes T par les C.P.A nécessite :

· la captation de l'antigène par le monocyte-macrophage et sa présentation en association avec les molécules du CMH II aux lymphocytes T helper spécifiques : l'épitope est reconnu par l'intermédiaire du récepteur T (TCR = T cell receptor) associé à la molécule CD3 et les molécules du CMH II sont reconnues par l'intermédiaire du CD4.

· l'activation du lymphocyte T, grâce à des médiateurs solubles synthétisés par les macrophages activés : l'interleukine 1 (IL1). L'IL1 induit la synthèse par le lymphocyte T d’autres médiateurs, en particulier d'interleukine 2 (IL2), facteur de prolifération des lymphocytes T, ainsi que l'expression membranaire de récepteurs pour l'IL2 par ces mêmes lymphocytes T.

Ainsi activé, le lymphocyte T helper va activer secondairement d'autres lymphocytes qui, après prolifération et différenciation sous l'effet de médiateurs solubles, deviendront des cellules effectrices de l'immunité : les lymphocytes B donneront des plasmocytes sécréteurs d'anticorps (immunité à médiation humorale), les lymphocytes T deviendront des lymphocytes T cytotoxiques ou des lymphocytes "HSR", c'est-à-dire sécréteurs de lymphokines responsables d'une hypersensibilité retardée (immunité à médiation cellulaire).
1. Coopération lymphocyte T helper-lymphocyte B

Sous l'action des lymphocytes T helper, les lymphocytes B se multiplient, se transforment en cellules productrices d'anticorps IgM puis commutent (c'est le "switch") en cellules porteuses d'IgG, A ou E membranaires avant de se différencier en plasmocytes sécréteurs de ces mêmes classes d'anticorps.

Certaines deviennent des lymphocytes B "mémoire" à vie longue.

La coopération entre lymphocyte T helper et lymphocyte B fait intervenir des phénomènes spécifiques et non spécifiques de l'antigène :
1. Phénomènes spécifiques de l'antigène :

Le mécanisme le plus probable est une interaction directe entre lymphocyte T helper et lymphocyte B avec reconnaissance simultanée de l'antigène par l'intermédiaire du TCR et des immunoglobulines membranaires du lymphocyte B : c'est le phénomène du "pont antigénique". L'adhésion entre les cellules est renforcée par la liaison entre le CD4 du lymphocyte T helper et les molécules du CMH II du lymphocyte B.

Après avoir capté l'antigène par l'intermédiaire de ses immunoglobulines de membrane, le lymphocyte B peut se comporter comme une C.P.A.
2. Phénomènes non spécifiques de l'antigène :

Les lymphocytes T helper sécrètent des interleukines qui jouent un rôle important dans la réponse immunitaire. Ce sont des médiateurs solubles ; ceux qui agissent sur les lymphocytes B sont de 2 types :

· Des facteurs de prolifération ou BCGF (B cell growth factor), qui sont indispensables à la prolifération mais demandent au préalable l'apparition de récepteurs membranaires pour les BCGF, laquelle a lieu sous l'effet de l'antigène, de l'IL1 ou d'un mitogène. L'IL2, l'interféron gamma et l'IL4 sont des facteurs de prolifération.

· Des facteurs de différenciation ou BCDF (B cell differenciation factor), qui regroupent plusieurs interleukines ayant des activités distinctes. L'IL2 agit à la fois sur la prolifération et la différenciation ; l'IL4 joue un rôle dans la production d'IgG et d'IgE et l'IL5 dans la production d'IgA. L'IL6 agit sur la différenciation terminale.
Les BCDF, en entraînant des phénomènes de répression au niveau des gènes initiant la synthèse des chaînes lourdes d'immunoglobulines, permettent la commutation isotypique (ou "switch") : la partie constante des chaînes lourdes change mais le récepteur pour l'antigène demeure. Les cellules ayant commuté continuent à évoluer vers le stade ultime de plasmocyte sécréteur d'une seule classe d'immunoglobuline.

Tous ces médiateurs non spécifiques agissent sur les lymphocytes B activés par l'antigène mais aussi sur les cellules situées dans le micro-environnement, influant ainsi également sur le déroulement d'une éventuelle réaction immunitaire dirigée contre un autre antigène. Cette propriété est mise à profit pour augmenter l'activité de certains vaccins (exemple : Diphtérie-Tétanos-Coqueluche-Polio-HIb).
2. Coopération lymphocyte T helper-lymphocyte T

Cette coopération se fait selon le même modèle que celui décrit pour la réponse humorale : le lymphocyte T helper, après présentation de l'antigène par une C.P.A, agit sur un autre lymphocyte T et induit sa transformation en lymphocyte T effecteur capable de répondre à une nouvelle introduction de l'antigène. Ce lymphocyte effecteur peut être un lymphocyte cytotoxique ou un lymphocyte T sécréteur de lymphokines.

La coopération entre lymphocyte T helper et lymphocyte T a surtout été étudiée pour les lymphocytes T cytotoxiques. Ils se différencient facilement des lymphocytes T helper par leurs marqueurs : les lymphocytes T helper ont un marqueur membranaire CD4, les lymphocytes T cytotoxiques un marqueur CD8.

Le lymphocyte T helper activé par l'antigène présenté par la C.P.A (Ag + CMH II) active à son tour, par le biais de médiateurs solubles (IL2), le lymphocyte T précytotoxique auquel l'antigène est présenté en association avec les molécules du CMH I (antigène reconnu par le TCR associé à la molécule CD3, CMH I reconnu par le CD8) Ce lymphocyte T précytotoxique activé se différencie en lymphocyte T cytotoxique capable de tuer toute cellule porteuse de l'antigène (reconnu par le TCR associé à la molécule CD3) et de molécules CMH I (reconnues par le CD8).

Ces mécanismes sont surtout mis en jeu dans les réponses immunitaires anti-virales et anti-cancéreuses.

Par ailleurs, le développement de la réaction immunitaire s'accompagne de la prolifération de lymphocytes T suppresseurs, possédant eux aussi un marqueur membranaire CD8, qui agissent en inhibant l'activation des lymphocytes T helper et des lymphocytes effecteurs. Ils contribuent à la décroissance progressive de la réaction immunitaire.
2. ANTIGENES THYMO-INDEPENDANTS

Les antigènes thymo-indépendants sont classiquement des substances polymériques (polysaccharides bactériens, flagelline polymérisée...) capables de stimuler directement les lymphocytes B en l'absence de C.P.A et de lymphocytes T helper (lymphocytes T "mémoire"). Les anticorps libérés appartiennent dans ce cas à la classe des IgM et il n'y a pas de réaction anamnestique (= pas de commutation isotypique = pas de switch) : la réponse immunitaire est uniquement de type primaire (exemple : réponse au vaccin anti-cholérique).

FACTEURS DE VARIATION DE LA REPONSE HUMORALE

La réponse immunitaire est susceptible d'être influencée par un certain nombre de facteurs propres à l'organisme lui-même, à son environnement, à l'antigène en cause et aux conditions d'administration de l'antigène.

Ces facteurs de variation expliquent les aspects extrêmement divers, parfois déroutants, qui peuvent être observés à la suite du contact d'un même antigène avec des organismes vivant dans des conditions différentes. En expérimentation, ils obligent à souligner la nécessité de conditions parfaitement standardisées en ce qui concerne les protocoles d'immunisation et les animaux utilisés, si l'on veut obtenir des résultats comparables entre eux.
1. Régulation génétique des réponses immunitaires

La variabilité des réponses immunitaires spécifiques d'un individu à un autre, d'une race à une autre, et d'une espèce à une autre, dépendent de facteurs génétiques propres à chaque individu, chaque race, ou chaque espèce.
2. Conditions d’administration de l’antigène

Des facteurs comme la dose administrée, la voie d'administration de l'antigène ou l'usage d'adjuvants sont susceptibles d'influencer notablement la qualité de la réponse immunitaire.

En outre, la nature des anticorps produits et les taux atteints varient selon qu'il s'agit d'une première administration de l'antigène (réponse primaire) ou d'une nouvelle administration de cet antigène (réponse secondaire).
1. Réponse primaire

· Devenir de l'antigène :

Grâce à l'injection, le plus souvent par voie intra-veineuse (I.V), d'antigènes marqués par un radio-isotope, on a pu étudier l'évolution du taux plasmatique et la distribution des antigènes dans les organes.

Lors d'une réponse primaire, on observe une décroissance rapide du taux plasmatique de l'antigène, dans un premier temps ; cette décroissance est due à la diffusion de l'antigène dans le secteur extra-vasculaire. Cette première phase est suivie d'une courbe de disparition plus lente qui traduit le catabolisme propre de l'antigène ; ce catabolisme est notamment assuré par les macrophages hépatiques (50 à 80 % de la radio-activité sont retrouvés au niveau du foie, à la 24ème heure), par les macrophages spléniques (5 à 10 %) et par les macrophages des ganglions lymphatiques.

Enfin, on observe une troisième phase de décroissance du taux plasmatique de l'antigène ; cette phase de décroissance rapide correspond au début de la réponse immunitaire et est due à la formation de complexes immuns constitués de l'antigène administré et des anticorps synthétisés. Ces complexes immuns sont alors captés et détruits rapidement par les cellules mono-macrophagiques.

· Evolution du taux des anticorps :

Les premiers anticorps n'apparaissent jamais qu'après une période de quelques jours qui, avec les méthodes de détection les plus sensibles, n'est jamais inférieure à 24/28 h.

En fait, ce n'est qu'après la disparition complète de l'antigène qu'apparaissent des taux réellement appréciables d'anticorps circulants (6ème ou 7ème jour). Il s'agit essentiellement d'IgM. Le taux de ces anticorps augmente ensuite progressivement pour atteindre un maximum vers la 3ème semaire, puis dessine un plateau qui s'infléchit plus ou moins rapidement par la suite.
2. Réponse secondaire

Il s'agit de la réponse anticorps observée lors d'une nouvelle administration de l'antigène ayant servi pour la primo-immunisation. Cette nouvelle stimulation antigénique doit être distante de la première d'au moins trois à quatre semaines, mais elle peut être effectuée plusieurs mois, voire plusieurs années, après la première stimulation antigénique.

· Devenir de l'antigène :

Si la première phase de décroissance rapide (diffusion dans le secteur extra-vasculaire) est identique à celle observée au cours des réponses primaires, la seconde phase (catabolisme par les macrophages du système des phagocytes mononucléés) est raccourcie, et la 3ème phase (décroissance rapide due à la formation de complexes immuns circulants) est considérablement accélérée.

Ce phénomène est dû à la précocité de la réponse immunitaire secondaire ; cette précocité s'explique par l'existence de lymphocytes mémoire qui reconnaissent l'antigène dès qu'il est réintroduit dans l'organisme.

· Evolution du taux des anticorps :

Les principales caractéristiques de la réponse anticorps secondaire sont les suivantes :

*elle est immédiate, sans phase de latence (les premiers anticorps synthétisés peuvent être détectés au bout de quelques heures, voire de quelques minutes),
*elle est beaucoup plus intense (x 100) que la réponse primaire, le taux des anticorps atteint étant beaucoup plus élevé que lors de la réponse primaire,
*elle comporte d'emblée une majorité d'IgG,
*elle laisse derrière elle des taux d'anticorps résiduels plus élevés et plus durables que ceux qui proviennent d'une réponse primaire.

Ces caractéristiques de la réponse secondaire expliquent l'intérêt des injections de rappel pour la plupart des vaccinations.
3. Caractères communs aux deux types de réponses

Les réponses primaire et secondaire s'accompagnent toutes deux d'une production d'anticorps hétérogène. Cette hétérogénéité porte sur :

· les diverses classes et sous classes d'Ig : la réponse primaire, principalement constituée d'IgM, s'accompagne parfois d'une très faible production d'IgG. De même, certaines réponses secondaires, surtout lorsqu'elles sont induites tardivement après la primo-stimulation antigénique, peuvent s'accompagner d'une production initiale transitoire d'IgM. En outre, au sein de chaque classe d'anticorps, toutes les sous-classes sont en principe synthétisées (IgM1; IgG1, 2, 3, 4).

· l'affinité des anticorps pour l'antigène ayant induit leur synthèse : elle augmente progressivement pendant la réponse immunitaire et l'on a montré que l'affinité des anticorps synthétisés au bout de plusieurs semaines pouvait être 10 000 fois supérieure à celle des premiers anticorps apparus. Ceci correspond au phénomène de maturation de la réponse immunitaire : l'affinité des anticorps est toujours plus élevée au cours de la réponse secondaire qu'au cours de la réponse primaire.
3. Immunité et âge
1. Période foetale et néo-natale

Le nouveau-né naît, en principe, avec des quantités très faibles d'anticorps, à l'exception des IgG dont le taux élevé s'explique par leur origine maternelle (1 à 12 g/l de sérum).

La faible production des anticorps synthétisés par le foetus et le nouveau-né résulte du fait, que, chez le foetus, les stimulations antigéniques sont minimes, voire nulles, dans les conditions physiologiques normales.

Les résultats des études expérimentales menées chez l'animal, ainsi que ceux de certaines études menées chez l'homme, ont également montré qu'il existait, chez le foetus, le nouveau-né et le très jeune enfant, une immaturité immunologique relative qui est essentiellement caractérisée par une réduction de la maturation des lymphocytes B en cellules productrices d'anticorps. Divers mécanismes sont susceptibles d'expliquer ce déficit immunitaire relatif :

· la production d'hormones thymiques inhibant la maturation des lymphocytes T pendant la période foetale et le tout début de la vie

· une réduction des fonctions inductrices et amplificatrices des cellules auxiliaires de l'immunité, qui se traduit par une diminution des capacités de présentation de l'antigène et par une réduction de la production d'IL1.

Cette immaturité fonctionnelle, qui s'explique par un défaut de l'expression des antigènes d'histocompatibilité de classe II sur la membrane des cellules auxiliaires de l'immunité (ainsi, d'ailleurs, que sur la membrane des lymphocytes), est probablement secondaire à un défaut de la production d'IFN gamma par les lymphocytes T encore immatures.

Par contre, les fonctions phagocytaires et cytotoxiques des macrophages sont parfaitement normales chez le nouveau-né et le jeune enfant.

· une hyperactivité lymphocytaire T suppressive non spécifique, qui s'explique probablement par la stimulation exagérée des lymphocytes T suppresseurs par des immuns complexes contenant des IgG d'origine maternelle. Cette hyperactivité T suppressive diminue progressivement avec la disparition des anticorps d'origine maternelle au cours des trois ou quatre premiers mois de la vie.

Enfin, il semble également que des lymphocytes T suppresseurs excrétés dans le lait maternel puissent pénétrer dans l'organisme du nouveau-né lors de l'allaitement maternel. Ces lymphocytes pourraient également participer à l'immunodépression exagérée observée chez le nouveau-né.

· enfin, une accélération de la vitesse d'élimination des antigènes, sous l'effet des IgG d'origine maternelle, transmises pendant la grossesse (voie trans-placentaire) ou par l'allaitement.

Il est donc habituel de considérer les périodes foetale et néo-natale comme des périodes de faiblesse immunitaire. Cette notion appelle cependant certaines réserves, dans la mesure où, dans certaines circonstances pathologiques (syphilis, toxoplasmose, rubéole congénitales), l'enfant naît avec des taux élevés d'anticorps dont il a lui-même effectué la synthèse (IgG, IgM, IgA spécifiques).

Malgré cette immuno-dépression relative, on peut observer, chez le nouveau-né, une importante production paradoxale d'auto-anticorps naturels divers, spécifiques de certains auto-antigènes comme la tubuline, le collagène, l'actine, etc... L'hyperproduction de ces auto-anticorps paraît due à une hyperréactivité immunologique transitoire vis-à-vis des propres constituants de l'organisme et participe probablement à la constitution du phénomène de "self-tolérance".
2. Evolution au cours de la première année de la vie

L'étude des variations de la concentration des anticorps sériques est un bon moyen pour apprécier l'évolution des capacités de réponse immunitaire chez l'enfant.

· Les IgM sont à un taux très faible à la naissance. Sous l'influence des stimulations antigéniques exogènes, ce taux s'élève pour atteindre 80% du taux de l'adulte à l'âge de 1 an (1 à 2 g/l).

· Les IgG sont, à la naissance, à un taux analogue à celui de l'adulte (10 à 12 g/l) car ces anticorps traversent le placenta et sont donc transmis passivement de la mère à l'enfant. Les IgG maternelles sont peu à peu éliminées et leur taux atteint un minimum vers le milieu de la 1ère année de vie (hypogammaglobulinémie physiologique). Sous l'influence des stimulations antigéniques exogènes, ce taux s'élève ensuite pour atteindre 80% du taux de l'adulte vers l'âge de 1 an.

· Les IgA sériques ont un taux faible à la naissance. Ce taux s'élève très lentement pour atteindre 50% du taux adulte (1,5 à 3 g/l) vers l'âge de 1 an. L'augmentation des IgA sécrétoires est en revanche plus rapide.
3. Chez le sujet âgé

Chez les sujets âgés, on observe une réduction des capacités de réponse immunitaire vis-à-vis des antigènes exogènes. Parmi les diverses causes susceptibles d'être incriminées, on peut retenir :

· une altération des propriétés fonctionnelles des cellules auxiliaires de l'immunité (diminution de la captation des antigènes, diminution de l'expression des antigènes CMH de classe II, réduction de la production d'IL1)

· une altération des propriétés fonctionnelles des lymphocytes T helper/auxiliaires, probablement secondaire à l'involution thymique (réduction de la production d'IL2 et d'IFNg).

Le déficit immunitaire observé, qui porte à la fois sur l'immunité spécifique (cellulaire et humorale) et non spécifique, explique en partie la plus grande sensibilité aux infections et la fréquence accrue des cancers.

Paradoxalement, on observe une augmentation de la sensibilité des lymphocytes B aux auto-antigènes et une diminution des fonctions suppressives correspondantes. Ces phénomènes, qui dépendent principalement de l'involution thymique, expliquent la fréquence accrue des manifestations auto-immunes chez les sujets âgés.

4. Influence du sexe

Bien qu'il n'existe pas de différences fondamentales entre les deux sexes, des gènes présents sur les chromosomes sexuels (chromosomes X) sont impliqués dans le contrôle des réponses immunitaires, notamment dans le contrôle des réponses anticorps.

Cette hypothèse est étayée par l'observation de déficits immunitaires liés au sexe (agammaglobulinémie de Bruton).
5. Influence de la grossesse

Il existe au cours de la grossesse un certain degré d'immunodépression globale non spécifique, portant essentiellement sur l'immunité à médiation cellulaire et sur les phénomènes de coopération cellulaire amplificatrice, qui se prolonge pendant la période de l'allaitement et dépendrait des facteurs suivants :

· facteurs hormonaux (hormones sexuelles), inhibant la production d'IL2 et d'IFNg

· facteurs sériques immunosuppresseurs (exemple : facteur sérique inhibant les réactions de cytotoxicité vis-à-vis de cellules allogéniques ; ce facteur est une glycoprotéine de 21 kDa présente au cours des grossesses normales mais absente chez les femmes présentant un risque élevé d'avortement spontané)

La "tolérance" maternelle à l'égard de la semi-allogreffe foetale est également due à une importante immunodépression non spécifique locale (utérus, placenta), notamment pendant la première moitié de la grossesse : les substances responsables de cette immunodépression sont sécrétées par les lymphocytes, les cellules amniotiques ou les cellules déciduales de l'endomètre.

Pendant la deuxième moitié de la grossesse, le système immunitaire maternel est stimulé par les allo-antigènes foetaux d'origine paternelle, comme en témoigne en particulier chez la mère le développement d'anticorps anti-HLA (à des titres faibles) spécifiques des antigènes d'histocompatibilité paternels. Cette réponse immunitaire se révèle bénéfique pour la tolérance de l'allogreffe foetale car elle induit entre autres la production d'anticorps bloquants et d'anticorps anti-idiotypiques qui exercent des effets immunosuppresseurs spécifiques.
6. Facteurs nutritionnels

· La malnutrition protido-calorique, qui est la principale cause de déficit immunitaire dans le monde, induit un déficit global de l'immunité spécifique et non spécifique.

· Les surcharges lipidiques induisent certaines modifications hormonales (notamment une hyperoestrogénie) qui engendrent une augmentation de la production endogène de substances suppressives (prostaglandines) par les cellules mono-macrophagiques. Ceci explique le déficit immunitaire relatif observé chez les sujets obèses.
7. Influence des médicaments

· Traitements immuno-adjuvants : certains médicaments sont doués de propriétés immuno-stimulantes : ils renforcent notamment les phénomènes de coopération amplificatrice entre macrophages et lymphocytes T. Ils sont utilisés dans le traitement de certains cancers.

· Traitements immuno-suppresseurs : de nombreux médicaments sont doués de propriétés immuno-suppressives plus ou moins prononcées. Les principaux sont :

*les gluco-corticoïdes sont avant tout de puissants anti-inflammatoires. Ils se fixent sur des récepteurs membranaires et pénètrent dans les cellules (macrophages, lymphocytes, polynucléaires) où ils induisent de profondes modifications métaboliques. Leur administration prolongée à fortes doses induit une lymphopénie due à un retard de recrutement des lymphocytes à partir des organes lymphoïdes périphériques, à un ralentissement des phénomènes de recirculation lymphocytaire, à la mortalité cellulaire résultant de l'inhibition des synthèses protéiques et à une inhibition de la prolifération lymphocytaire expliquée par une diminution de la production de facteurs amplificateurs tels que l'IL1 et l'IL2.

*les substances anti-mitotiques utilisées dans les traitements anti-cancéreux ont une forte cytotoxicité puisqu'ils inhibent la synthèse de l'ADN et la multiplication cellulaire.

CONCLUSION

La réponse immunitaire comporte la reconnaissance et la présentation de l'antigène par les macrophages ainsi que la stimulation, la multiplication et la différenciation des lymphocytes dont il préexiste des précurseurs B ou T.

o Les lymphocytes T, par la sécrétion de lymphokines ou par cytotoxicité, provoquent une réaction de type hypersensibilité retardée dite "à médiation cellulaire".
o Les lymphocytes B différenciés ou non en plasmocytes sécrètent leurs immunoglobulines ou anticorps ; ils sont à l'origine de la réaction à "médiation humorale".

Les interactions entre ces différentes cellules sont toutefois nécessaires à la réaction immunitaire qui est génétiquement contrôlée, et les lymphocytes T auxiliaires (ou "helper") caractérisés par leur marqueur membranaire CD4, sont les principaux acteurs de cette coopération cellulaire.

Elle est également modulée et, comme tout phénomène physiologique, doit rester adaptée aux besoins de l'organisme. Des médiateurs non spécifiques libérés lors de la réaction inflammatoire et les lymphocytes T suppresseurs spécifiques de l’antigène assurent le retour du système à l’équilibre.

Son dérèglement est à l'origine de manifestations pathologiques telles que les états d'hypersensibilité (ou allergie), de maladies auto-immunes ou de déficits immunitaires responsables d'infections ou de cancers.
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MessageSujet: révision bac L’activité testiculaire chez l’Homme   prof de sciences naturelles en ligne - Page 3 EmptyLun 24 Mai - 22:56

I) L’activité testiculaire chez l’Homme
1) La production des gamètes
Les testicules produisent de façon continue des spermatozoïdes depuis la puberté jusqu’à la mort. Les gamètes sont produits à l’intérieur des tubes séminifères à partir de cellules souches, les spermatogonies qui se multiplient activement.
Les spermatocytes issus de la méiose transforment les spermatides puis se différencient en spermatozoïdes. Ces cellules de la lignée germinale sont entourées par des cellules de soutient qui contrôlent l’évolution de la
spermatogenèse et jouent un rôle nourricier. Ce sont les cellules de Sertoli.
2) La sécrétion de testostérone et ses caractéristiques Les testicules produisent aussi une hormone masculinisante : la testostérone.
Celle-ci est produite par des cellules du tissu interstitiel, les cellules de Leydig et est déversée dans le sang (capillaire sanguin). Chez l’homme adulte, le taux plasmatique de testostérone ou testostéronémie est considéré comme stable même si celui-ci subit des variations liées à la période de l’année, au stress, activité physique… En fait, la testostérone n’est pas libérée de façon continue dans le sang mais elle est libérée sous forme de pulses c'est-à-dire d’épisodes brefs de quelques minutes de libération intense de l’hormone. Ainsi le taux plasmatique augmente brutalement puis diminue progressivement au cours du temps.
3) La commande de la sécrétion de testostérone
La sécrétion de testostérone dépend de l’activité de l’hypophyse. Cette glande endocrine sécrète deux hormones qui vont activer les fonctions testiculaires. On les nomme gonadostimulines.
•La « LH » stimule les cellules de Leydig qui possèdent des récepteurs membranaires à cette hormone. Cette sécrétion est pulsatile et chaque pulse de « LH » déclenche un pulse de testostérone.
•La « FSH » stimule indirectement la spermatogenèse car elle stimule les cellules de Sertoli qui interviennent comme intermédiaire entre les cellules germinales et l’action de la testostérone sur ces cellules. Cette sécrétion est aussi pulsatile.
4) Le déterminisme de la sécrétion des gonadostimulines
L’hypophyse est rattachée à l’hypothalamus par une région appelée tige
hypophysaire. Cette région est riche en capillaires sanguins et forme un système porte. Une neurohormone, la GnRH ou gonadolibérine est sécrétée de façon pulsatile par certains neurones de l’hypothalamus et libéré dans le réseau de capillaires sanguins. Le sang assure le transport de la GnRH jusqu’aux cellules de l’antéhypophyse. Les pulses de GnRH stimulent les cellules de l’antéhypophyse c'est-à-dire les cellules à FSH et à LH, ce qui déclenche les pulses de gonadostimuline.
Remarque :
Ces neurones hypothalamiques sécréteurs de GnRH sont en contact avec de multiples neurones en provenance de différentes régions de l’encéphale. Ils sont soumis en permanence à une « pluie » de neurotransmetteurs excitateurs ou inhibiteurs qui contrôlent la sécrétion de GnRH.
5) Un rétrocontrôle négatif exercé par la testostérone
Le taux de testostérone exerce en permanence un contrôle sur le système
hypothalamo-hypophysaire, ce qui assure une stabilité de la production
hormonale des testicules. Par exemple, une hausse à long terme de la
testostérone a tendance à être automatiquement corrigée par une diminution des pulses de GnRH et de LH. Les testicules, ainsi moins stimulés, diminuent la production de testostérone. On parle de rétrocontrôle négatif. C’est le niveau de contrôle de la sécrétion de l’hormone mâle. Le taux de testostérone est ainsi ramené à une valeur de consigne ou valeur de référence. Cette valeur peut varier au cours de la vie en fonction de l’activité sexuelle.
Bilan :
Comme dans tous les systèmes régulés, le taux plasmatique de testostérone est le paramètre régulé. Sa valeur de consigne est stable. Les variations sont détectées par des capteurs situés sur les cellules d’un système réglant. Celui-ci est capable de déclencher des mécanismes de correction en adaptant l’activité de cellules (Leydig, Sertoli) et d’organes (Hypothalamus, Hypophyse). On parle de servomécanisme biologique.
II) Le cycle ovarien chez la Femme
1) La production cyclique des gamètes
Chez la femme, le fonctionnement cyclique de l’appareil génital est plus
particulièrement des ovaires débute à la puberté jusqu’à la ménopause. Lors de chaque cycle, l’un des deux ovaires libère un ovocyte. Au début du cycle, un follicule cavitaire qualifié de dominant se développe rapidement lors de la phase folliculaire (environ 14 jours). L’ovulation marque la fin de la phase folliculaire. Elle correspond à l’éclatement du follicule mûr ou follicule de De Graaf et à l’expulsion de l’ovocyte. La phase lutéale (environ 14 jours) est caractérisée par la transformation du follicule en corps jaune. S’il n’y a pas de fécondation, ce corps jaune régresse progressivement en fin de cycle.
2) La modification cyclique de l’utérus
L’utérus est un organe dans lequel se développe l’embryon puis le foetus chez les mammifères placentaires. Il est constitué d’un myomètre (muscle) et, à l’intérieur, d’un endomètre (muqueuse). En phase folliculaire, l’endomètre, qui a presque été détruit lors des règles ou menstruations, se reconstitue et s’épaissit. Des vaisseaux sanguins se développent ainsi que des glandes sécrétrices en forme de tubes. Après l’ovulation et pendant la majeure partie de la phase lutéale, le développement de l’endomètre est maximal. Les glandes se ramifient ce qui donne à l’endomètre un aspect de dentelle. On parle de dentelle
utérine. Par ailleurs, le col de l’utérus sécrète un mucus dont les
caractéristiques varient au cours du cycle.
3) La sécrétion cyclique des hormones ovariennes
La castration ou ovariectomie entraîne l’arrêt du cycle utérin signe que les
ovaires contrôlent ce cycle. Ils sécrètent de manière cyclique deux hormones :
l’oestradiol et la progestérone. Pendant la phase folliculaire, les cellules de la granulosa et de la thèque interne sécrètent de façon croissante de l’oestradiol. Le développement de ces cellules en fin de phase folliculaire entraîne le 12e jour à un pic d’oestradiol. En phase lutéale, les corps jaunes produisent de l’oestradiol et de la progestérone. Ces deux hormones entraînent les modifications observées au niveau de l’endomètre utérin. En fin de cycle, en cas de non-fécondation, le
corps jaune régresse ainsi que les taux des deux hormones (à cause délabrement de l’endomètre et la survenue des règles).
4) Le contrôle hypothalamo-hypophysaire des sécrétions ovariennes
Le système de commande de la sécrétion des hormones sexuelles est le même chez la femme que chez l’homme mais les modalités sont différentes.
· L’hypophyse sécrète de façon cyclique deux gonadostimulines :
FSH, qui active le recrutement d’un follicule dominant ainsi que sa croissance et donc stimule indirectement la sécrétion d’oestradiol par les cellules folliculaires, et la LH, qui déclenche l’ovulation et assure la transformation des cellules folliculaires en corps jaunes. C’est le premier niveau de contrôle.
· Comme chez l’homme, les sécrétions de gonadostimulines sont
pulsatiles mais les caractéristiques des pulses (intensité et fréquence) varient au cours du cycle. Ils sont plus intenses et plus rapprochés en fin de phase folliculaire jusqu’à atteindre le pic de LH aussi appelé la décharge ovulante.
· La sécrétion des gonadostimulines est sous contrôle hypothalamique. La GnRH (gonadolibérine) est sécrétée de façon pulsatile. Les pulses de GnRH stimulent les cellules cibles antéhypophysaires et déclenchent les pulses de FSH et LH.
Remarque :
Le rythme de sécrétion des neurones à GnRH varie très nettement en cours de cycle et il est maximal en période pré ovulatoire. C’est le deuxième niveau de contrôle.
Les taux d’oestrogène et de progestérone sont relativement définis pour chaque femme, mais ils varient au cours du cycle. Le système de commande
hypothalamo-hypophysaire doit être soumis à un ensemble de rétrocontrôles particuliers.
5) Un jeu complexe de rétrocontrôles
Le complexe hypothalamo-hypophysaire détecte, à tout moment, les variations des taux sanguins d’hormones ovariennes et modifie son activité en fonction des taux détectés. C’est généralement un rétrocontrôle négatif c'est-à-dire qu’une hausse du taux d’oestrogène entraîne une diminution de la sécrétion de gonadostimulines. La production massive d’oestradiol par le follicule mûr sensibilise les cellules antéhypophysaires ce qui déclenche une augmentation de la sécrétion des gonadostimulines (LH). Dans ce cas, on parle de rétrocontrôle positif.
Bilan :
Pendant la période d’activité sexuelle, la valeur consigne des taux d’oestradiol et de progestérone varie de façon périodique. Ces variations sont détectées par des capteurs situés dans des cellules du complexe hypothalamo-hypophysaire qui sont alors capables de déclencher la correction de la valeur en modifiant l’activité des cellules et / ou d’organes cibles.
NB : Valeur consigne d’oestradiol : 200 pg/ml.
[b]
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