De nouvelles données, fournies par Roberto Cattaneo et ses collègues, ont formé des doutes autour du modèle actuel des premiers évènements menant à l’infection par le virus de la rougeole.
Les individus inhalent les particules du virus de la rougeole à travers les aérosols et l’on croit actuellement que ces particules infectent les cellules des parois des voies respiratoires (cellules épithéliales respiratoires) avant d’être passée aux cellules immunitaires qui portent les particules du virus vers d’autres parties du corps puis jusqu’aux voies respiratoires qui s’infectent à nouveau et propagent le virus dans les virus exhalés.
Au cours de l’étude, un virus de la rougeole incapable de se lier et d’infecter les cellules épithéliales s’avéra causer les symptômes de l’infection du virus de la rougeole chez les singes, bien qu’il n’ait pas infecté les cellules épithéliales respiratoires et n’était pas propagé dans les aérosols exhalés.
En fait, ces données indiquent que les particules inhalées du virus de la rougeole infectent d’abord les lymphocytes et ne sont passées aux cellules épithéliales respiratoires que par les lymphocytes des tissus.
Qui plus est, les données indiquent que la protéine à laquelle se lie le virus de la rougeole sur les cellules épithéliales respiratoires, qui n’a pas encore été identifiée, se trouve probablement à la surface des cellules faisant face aux tissus plutôt celle des cellules faisant face aux voies respiratoires, tel que précédemment supposé.
Tel qu’expliqué dans un commentaire d’accompagnement redigé par Makoto Takeda, Kyushu University, au Japon, les résultats de cette étude devraient aider les chercheurs à identifier cette protéine.
source : Journal of Clinical Investigation -
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