Le navire aghlabide lâché par les uns, malmené par les autres, est à présent sérieusement menacé et risque le pire. La guerre des clans qui prend désormais des proportions démesurées voire graves est annonciatrice de lendemains qui déchantent.
D’ailleurs, lorsqu’un entraîneur jeune et enthousiaste renonce à un accord définitivement conclu avec la JSK, après avoir vécu 4 jours avec l’équipe, en dit long sur la confusion et la morosité du moment, l’état des lieux dressé par Sami Jouili en peu de temps, prouve si besoin est qu’il n’est pas sorcier de découvrir les raisons du déclin de la JSK. Ces derniers temps, en dépit du retour de Salah Essid à la tête de la section football, la semaine dernière.
La situation est peu reluisante et exige une thérapie approfondie avant qu’il ne soit trop tard.
Les acquis de la JSK, résultat des efforts des uns et des autres (un centre de formation exemplaire, une pépinière riche et des jeunes doués) sont en train de s’effriter au fil des années et risquent d’être définitivement dilapidés au grand dam des malheureux fans kairouanais, et au détriment de la grande JSK de feu Hamda Laouani, aujourd’hui carrément orpheline aussi, dans les milieux sportifs kairouanais, l’on murmure (et c’est désolant) que l’exode des jeunes de la JSK ces dernières années, n’est pas du tout innocent et ne constitue nullement l’aboutissement logique et normal d’un système ou d’une réalité du marché, mais plutôt d’une approche, d’un plan préconisé par certains pour en faire «un commerce» et par la même consolider des relations et des liens d’amitié et d’intérêt avec les «grands» de la compétition. Ces gens-là ont tout intérêt à ce que la JSK, s’éternise en L2 !
Hichem NSIR- Le Quotidien