MedActionDay2007-Note de concept

Projet-Atelier d’étude
«La société civile, les changements climatiques et la Méditerranée »

La Tunisie –gouvernement, medias, institutions de recherche, société civile et secteur privé– est reconnue comme pays avancé quant à la protection de l’environnement et le souci du développement durable. A travers son initiative et processus Med 21 de 1994, son rôle environnemental en tant que signataire de la Convention de Barcelone (1975) et des ses Protocoles a beaucoup contribué à la ‘re-naissance’ du Plan d’Action pour la Méditerranée (PAM/PNUE), à l’intégration de la durabilité dans sa mission à travers l’Agenda Med 21 (prédécesseur de la Stratégie Méditerranéenne du Développement Durable, SMDD), et à l’élaboration d’un référentiel conceptuel et de support à la révision de la Convention de Barcelone (1995). Le nom donné au « Ministère de l’Environnement et du Développement Durable » (en 2004 et 13 ans après sa création) reflète toute la signification de l’engagement de la Tunisie, tout comme des pays tels que l’Espagne, la France, la Grèce, l’Italie, Malte, la Turquie et d’autres, dans la voie de la gouvernance environnementale.
La Tunisie, avec l’expérience de ses structures environnementales créditées, a ainsi accordé aux questions de développement durable en général et à celle des changements climatiques due attention, ayant ratifié tous les traités et conventions internationaux et concentré une majeure partie de ses politiques environnementales à la prévention de la pollution atmosphérique. La Conférence Afro-Méditerranéenne organisée par le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable sous le haut patronage du Président de la République les 9-11 novembre 2007 « Solidarité contre les changements climatiques » et sa Déclaration de Tunis en sont les tout derniers témoins, en plus de l’accent mis sur les changements climatiques par le Conseil des Ministres Arabes chargés de l’environnement dans sa 19ème session à la Ligue des Etats Arabes au Caire le 5 décembre 2007.
Aujourd’hui, la Tunisie environnementale et dévouée pour la Méditerranée est une et plurielle. Et c’est la Tunisie officielle qui a consacré l’orientation éco-régionale et internationale du pays ; mais ce sont ses ONG, pionnières depuis le début de années 1970, qui constituent la toile de fond cette dimension politico-environnementale à la double échelle nationale et régional grâce à leur rayonnement dynamique et significatif au sein des plus important réseaux civils en Méditerranée, en Afrique et dans la région Arabe.
De Sfax à Tunis et de Kélibia à Kairouan, nos ONG ne font qu’honorer non seulement leur patrie, mais aussi les régions arabes, africaines et euro-méditerranéennes. Ils ont, avec raison, célébré à leur façon propre la Journée d’Action pour la Méditerranée promue par le MIO-ECSDE avec le soutien de l’Union Européenne et du PAM/PNUE.
La Tunisie de la société civile, avec le soutien des autorités et des médias, n’a donc pas manqué la Journée d’Action pour la Méditerranée et l’édition 2007, comme celle de Grèce et d’ailleurs en Méditerranée, jouit d’une envergure plus large en étant co-promue et encadrée par nombre d’ONG créditées avec le Centre d’Informationdes Nations Unies de Tunis et l’Université de Kairouan autour de « La société civile, les changements climatiques et la Méditerranée ».
C’est dans cette sphère d’influence que la Tunisie plurielle, en chœur, attachée qu’elle est à ses couleurs méditerranéennes, africaines et arabes ; fidèle aux engagements de Tunis du Med 21 ; et convaincue du rôle de la société civile dans la gouvernance locale quant à la mise en œuvre de la Convention de Barcelone et des programmes du PAM, commémore la Journée d’Action pour la Méditerranée avec Solidarité contre les changements climatiques avec le souci de faire de tous les jours de l’année des Journées du Développement Durable de la Méditerranée ; surtout que les orientations du Programme du Président Ben Ali pour La Tunisie de Demain, un vrai plan opérationnel quinquennal de développement (2005-2009) accordant l’attention et l’encouragement qu’il faut à la prévention de la pollution atmosphrique, à l’amélioration de la qualité de la vie, et à l’action et au partenariat associatifs.