Lassaâd Ouertani, Lotfi Sellami, Bessam Ben Nasr et les autr

Lassaâd Ouertani, Lotfi Sellami, Bessam Ben Nasr et les autres…

Depuis dix ans, les meilleurs joueurs aghlabides sont passés par le centre régional de formation des jeunes footballeurs de Kairouan.


Un passage obligé pour les talents en herbe triés sur le volet et bénéficiant d’une prise en charge des frais de scolarisation, d’hébergement et de restauration, d’un équipement convenable et d’entraînements soutenus.
Il y eut d’abord Lassaâd Ouertani, Lotfi Sellami, Bessam Ben Nasr qui se sont rodés aux côtés de leurs aînés de la JSK du temps de Salhi, Abouda, Ben Romdhane, Dhahri… avant d’être transférés vers des clubs qui n’ont pas lésiné sur les moyens pour s’attacher leurs services.
Il y eut ensuite Ameur Derbal, Issam Douik, Ahmed Helali, Hamdi Kasraoui, A. Saânouni qui seront cédés à d’autres clubs.
Zouheïr Dhaouadi et Amine Chermiti : duo de charme
Puis vint le tour de Zouheïr Dhaouadi, Mohamed Amine Chermiti, Hamza Sellami, Nader Ghabi, des joueurs transférés moyennant une enveloppe appréciable, vers trois grands clubs de la Ligue 1. L’avenir leur appartient, notamment Dhaouadi et Chermiti qui ont réussi, en peu de temps, à se faire une place au soleil.
Bref, une pléiade de joueurs percutants, partis sous d’autres cieux pour affûter davantage leurs armes et mieux s’extérioriser, et qui seraient capables — s’ils étaient réunis sous le même fanion — de former une équipe compétitive et de jouer les premiers rôles.
Enfin, le meilleur reste à venir, puisque un gardien de but de la trempe de Soufiène Rouissi, un excentré droit comme Haïthem Helali, un milieu de terrain comme Wajdi Dorii ou Sabri Lounis, entre autres, sont capables de prêter main forte à leur club d’origine et pourront dans un futur proche attirer les «chasseurs de talents» de tous bords et contribuer précieusement au renouveau de notre football d’élite.
Par ailleurs, signalons qu’à l’heure où la JSK se trouve dans l’obligation de céder à la pression et de se séparer de ses meilleurs éléments pour renflouer un tant soit peu sa caisse, elle se voit condamnée à végéter dans l’anonymat en Ligue 2 et à lutter contre vents et marées pour survivre. Un dilemme cornélien que la JSK aura à affronter au quotidien tant qu’elle n’a pas de ressources propres pour sa gestion courante et que les bailleurs de fonds potentiels — parmi les supposés fans et sympathisants aghlabides — restent aux abonnés absents.
Pour l’anecdote, voilà la formationn de la JSK «off-shore» : Hamdi Kasraoui (EST), Maher Jemaâ (SSZ), Issam Douik (EMM), Ameur Derbal (EST-Ukraine), Lotfi Sellami (ESS), Lassaâd Ouertani (ST-CA), Bessam Ben Nasr (ESS-ASM), Ahmed Helali (CSS) ou Nader Ghabi (CSS), Mohamed Amine Chermiti (ESS), Zouheïr Dhaouadi (CA) et Azmi Saânouni (EMM) ou Hamza Sellami (CSS).
H.M.
Lapresse du vendredi 23 Mars 2007