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 La nostalgie d'un passé perdu

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koutheair
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MessageSujet: La nostalgie d'un passé perdu   La nostalgie d'un passé perdu EmptyJeu 1 Mar - 21:25

Je suis tombé sur cet article
http://www.islamweb.net/ver2/archive/readArt.php?lang=A&id=45728
en surfant sur le net, aprés l'avoir lu j'ai eu bcp d'émotion et j'avais envie de pleurer un passé perdu
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MessageSujet: Re: La nostalgie d'un passé perdu   La nostalgie d'un passé perdu EmptyVen 2 Mar - 13:39

Moi aussi j’ai eu la chair de poule en lisant cet article sur le passé (pas perdu) mais glorieux de Kairouan qui peut être ressuscité à tout moment. Il y a une certaine mélancolie qui se dégage des conversations par rapport à cette période faste.
Le décollage tant annoncé et attendu de kairouan est toujours d’actualité particulièrement la veille du programme « kairouan, capitale de la culture islamique 2009 »
Délaissée par ses propres enfants, punie par les tours opérateurs et asphyxiée par l’insalubrité qui y règne, la capitale des aghlabides refait timidement surface
J’espère du fonds du cœur qu’on lira sous peu dans les dépêches de presse « Kairouan, une cité mythique qui sort de sa torpeur »
Merci Koutheair
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MessageSujet: Re: La nostalgie d'un passé perdu   La nostalgie d'un passé perdu EmptyVen 2 Mar - 13:50

Un passé, ça se perd pas...ses graines porteront un jour le fruit de l'espoir.
kairouan est en hibernation malgrès elle. Ses jeunes sont son seul espoir et vous vous en faites partie.
Continuons à dénoncer le mal que kairouan est en train de vivre...les beaux jours sont proches, inchallah.
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Dridi




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MessageSujet: Re: La nostalgie d'un passé perdu   La nostalgie d'un passé perdu EmptyVen 2 Mar - 22:32

Souvenir2Houfia a écrit:
Un passé, ça se perd pas...ses graines porteront un jour le fruit de l'espoir.
kairouan est en hibernation malgrès elle. Ses jeunes sont son seul espoir et vous vous en faites partie.
Continuons à dénoncer le mal que kairouan est en train de vivre...les beaux jours sont proches, inchallah.

Inchallah, l'image de Kairouan comme ville des sciences, moderne...rejaillira un jour. Et comme vous le dites, il faut que nous les jeunes mettrons la main dans la main pour faire évoluer notre ville kairouan et promouvoir une belle image. Dommage, que plusieurs kairounais ont quitté leur ville natale pour je sais pas quelle circonstance mais la balle est maintenant dans notre camp pour faire bouger les choses.
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MessageSujet: Il était une fois ... KAIROUAN partie 1   La nostalgie d'un passé perdu EmptyMar 19 Juin - 15:31

http://www.mag125.com/spip.php?article43

Il était une fois ... KAIROUAN

PARTIE 1 : Naissance de Kairouan

dimanche 6 mai 2007, par Phidias

Ce que dit la légende…

Au cours de son expédition contre l’Ifriqiya, le général Okba Ibn Nefaa, en arrivant à la vallée de Kairouan s’adressa à ses troupes : « Chaque fois qu’un iman pénètre en Ifriqiya, ses habitants s’empressent d’embrasser l’Islam pour se mettre à l’abri du danger, mais aussitôt qu’il se retire, les voilà qui retombent dans l’infidélité. Je suis d’avis, ô musulmans ! de fonder une ville qui servira de place d’armes à l’islam jusqu’à la fin des temps ». Voyant ses soldats peu enclin à la construction d’une cité dans un endroit marécageux et où foisonnaient les broussailles servant de repaire aux bêtes sauvages, et craignant les animaux féroces, les serpents et autres reptiles et redoutés insectes, Okba, dont les vœux furent toujours exaucés, invoqua le Dieu tout-puissant et, rassemblant autour de lui les dix huit compagnons du prophète, cria de sa très haute voix : « Serpents et bêtes féroces ! Nous sommes les compagnons du Prophète béni. Aussi retirez vous, car nous allons nous établir ici ». Il répéta trois fois les paroles. Aussitôt on vit les scorpions et serpents ramper et une foule d’animaux nuisibles déguerpir. Il traça lui-même le plan des palais, des mosquées et des caravansérails. Alors des gens, par multitudes, pleins de confiance et d’admiration, s’acheminèrent vers la Cité nouvelle, et posèrent des pierres pour leur foyer, à l’abri de son enceinte.

Ce que dit l’Histoire…

647-705 : Début de l’ère arabo-musulmane

Les cavaliers du Prophète…

Au début du VIIe siècle, l’africa, province byzantine réputée riche en blé, est bientôt atteinte par l’expansion musulmane. Parties d’Egypte en 646 sur l’ordre du calife OTHMAN (644-656), puisque les cavaliers du Prophète iront jusqu’aux confins du monde habité, les voici avançant vers les pays où le soleil se couche. L’armée arabe, vingt mille cavaliers conduits par Abdallah, effectue deux expéditions. La première aboutit à la déroute des impériaux byzantins et à la mort du patrice Grégoire dans la région de la riche Suffétula (Sbeïtla) en 647. La seconde a lieu en 666 en Byzacène dans le Sahel. Abdallah et ses hommes rentrent en Egypte, lourds de butins et de récits glorieux et émerveillés …

La gloire des lointaines conquêtes et le devoir d’islamiser les peuples … Là où les anciens n’avaient reconnu que des peuplades dispersées, les arabes découvraient un grand pays à dompter, de dignes adversaires et des montagnes aux fabuleux trésors… Alors ce fut la proclamation de la guerre sainte ! Le camp tumultueux d’El Djorf, sous les murs de Médine, bourdonnait de terribles prières et d’invocations passionnées. Et quand soufflèrent les vents d’automne de l’an 26 de l’Hégire, une prestigieuse armée s’ébranla. Sidi ‘Uqba ibn Nafi‘, général investi de tous les pouvoirs, fut envoyé à la tête des armées musulmanes par les Omeyyades de Damas pour convertir le Maghreb polythéiste à l’islam. Il traversa le Fezzan sans débrider, leva sur les vaincus d’importants tributs, et fonda en 670, à 60 kilomètres de Sousse, Kairouan ou Qayrawan (dont le nom signifie « campement » ou « place d’armes » ou encore « lieu d’arrêt des caravanes » selon son étymologie persane). Le conquérant Okba, délaissant les ruines de la Carthage byzantine (romano-chrétienne) et de Suffétula mise à sac, constitua avec ce site une position stratégique face au monde berbère.

Pour succéder à Carthage…

Ville fondée dans une plaine steppique aride, au climat chaud et assez sec, aux précipitations faibles et irrégulières, aux oueds capricieux et impétueux au moment des crues, ce choix de site s’explique par des raisons d’ordre stratégiques et militaires : à 60 kilomètres de la côte tenue par les Byzantins et donc à l’abri des attaques de leur flotte qui était encore suffisamment puissante pour entreprendre des actions de représailles, et loin des montagnes, qui sont le refuge des Berbères qui ont fait alliance avec les Byzantins contre les Arabes, c’était un campement permanent, qui devait servir de base opérationnelle et de poste avancé lors de la conquête musulmane de l’Afrique du Nord. La proximité du Port de Sousse qui n’est qu’à une étape de distance, soit une journée de marche, en plus de se trouver en plein centre géométrique du pays, permettait aux armées d’effectuer des razzias tous azimuts contre la farouche résistance des tribus berbères. Quelques années plus tôt, les Arabes avaient déjà profité de l’instabilité régnante sous les Byzantins pour occuper les terres. Cette édification marque plus concrètement leur domination.

Ville stratégique, ville historique…

Kairouan possède alors une double fonction militaire et religieuse, assurant à la fois la guerre sainte et la défense des terres nouvellement conquises. Elle est la première du Maghreb à devenir musulmane, et la quatrième construite par les musulmans après Al Basra (Bassorah), Al Koufa et Al Foustat. Elle est bientôt devenue le point de départ des raids Musulmans pour conquérir le Maghreb et étendre les enseignements de l’Islam et la civilisation Arabe parmi ses peuples, tels les célèbres départs de Tarak Ibn Ziad et son armée pour la conquête de l’Espagne (où la civilisation musulmane et arabo-andalouse rayonna sur le bassin méditerranéen durant près de sept siècles de 712 à 1492 Ap.JC) et d’Assad Ibn El Fourat pour la conquête de la Sicile.

Intrigues de Palais

Cette première implantation musulmane au Maghreb est fragilisée par le clanisme arabe. Le Khalife de ce temps, Mouaouia, détourna d’Okba toute faveur et plaça l’Ifrikia sous l’autorité du gouverneur d’Egypte. Abou Muhajir Dinar qui avait pris la succession d’Okba en 674 lance une première expédition dans les Aurès, en Algérie actuelle, puis assiège Carthage et obtient en contrepartie la cession du Cap Bon en 675. Les Berbères islamisés sont soumis à l’impôt. Une partie des nouveaux convertis se rallie à Kassila, chef de la tribu des Awraba.

Chevauchée jusqu’au rivage océanique…

Le retour d’Okba Ibn Nafa dans sa ville marque la reprise des opérations vers l’ouest. Laissant quelques troupes à Kairouan, il choisit les meilleurs d’entre ses guerriers, et ce fut la chevauchée à travers la Berbérie et des territoires sans nombres jusqu’à la mer environnante qui est l’Océan. Et là, Okba ibn Nefaa proclama : « Allah m’est témoin qu’il n’y a plus devant moi de terres habitées, où, selon mon serment, je doive imposer aux hommes la loi du Prophète ». Alors Okba prit le chemin du retour.

La mort d’Okba…

Après cette expédition, sur le chemin de l’Ifriqiya, les convois et l’armée progressaient triomphalement par le Sahara du nord et les oasis des Zibans. Marche appesantie par la gloire et ralentie pour la sécurité des prises de guerre, ils traversaient des villes et bourgades, habitées par les derniers Romains, et les Roums, ces Berbères christianisés ou descendants des Latins qui avaient colonisé le pays . En 683, sur les roses espaces de l’Est, près de Biskra en Algérie, par une coalition berbéro-byzantine, vaste conspiration savamment préparée et menée par Kassaila, l’armée de trois cent cavaliers d’élite fidèles à Okba est détruite et lui-même tué à la bataille de Tahuda (ou Tehouda). La lourde vague militaire de l’Islam s’évanouit alors avec le dernier souffle du vieux conquérant Okba.

Kacila, Al-Kahina et la résistance berbère…

Après l’évacuation de l’Ifriqiya par les armées arabes, au lendemain du massacre d’Okba, les rebelles (ou résistants) et Kacila vainqueur, vont créer à Kairouan un royaume éphémère. Toutes les grandes confédérations berbères, les fractions de tribus, les autochtones christianisés et ceux qui sacrifiaient aux idoles, accourèrent des quatre horizons dans la ville opulente de Kairouan. Kacila érigea cette cité en capitale de l’Empire constitué sous son sceptre, pour le première fois de la longue histoire des tribus. Ce règne va durer cinq ans, jusqu’à l’installation définitive d’un gouvernorat vassal des califes arabes d’Orient. Il est détruit en 689 par Zouhair Ibn Qais Al Balawi, lieutenant du Khalife, revenu d’Orient avec une armée et des subsides considérables pour reprendre l’offensive. Le calife omeyyade Abd El Malik, ne renonçant pas à la conquête tant de fois disputée des terres et des âmes, envoie une armée commandée par Hassan Ibn Noôman, le Ghassenide, fort de pouvoirs sans limites, de troupes entraînées, et d’or à prodiguer. Il s’empare de Carthage en 695 et se heurte ensuite à une coalition berbère. Cette dernière est désormais dirigée par La Kahena, la sorcière, veuve du roi de la tribu "Botr", et surtout en deuil du charismatique chef Kacila, mort aux bords du Bagrada. Elle réussit à défaire l’armée arabe à Tebessa en Algérie actuelle, en 696. Carthage est reprise par les Byzantins en 697 et Al-Kahina razzie la Byzacène pour tenter d’empêcher tout retour des armées arabes. Elle pratique la politique de la terre brûlée et fait empoisonner les puits. De batailles en escarmouches sans fin, ses troupes se battent furieusement. Mais irrésistiblement les assaillants avancent et parviennent à enlever définitivement Carthage vers 700. Après l’élimination des Byzantins, la résistance berbère se poursuit jusqu’en 701, date de la défaite de La Kahena et de sa mort dans le Colisée de Thysdrus. Moussa Ibn Noussair succède alors en 704 à Hassen le Ghassanide, disgracié. Moussa Ibn Noussair soumet le Maghreb Extrême, impose l’Islam aux berbères, canalise leur humeur belliqueuse et pacifie l’Ifriqiya désormais terre omeyyade, terre arabe.

Kairouan peut désormais régner…

La révolte des autochtones aura cependant servi de leçon. A partir du VIIIe siècle, les gouverneurs développèrent une politique favorable aux chrétiens afin de les gagner à l’Islam. Une fois leurs terres défiscalisées, ils furent dispensés de payer l’impôt par capitation. Quant aux premières monnaies frappées en Ifriqiya, elles portent des inscriptions latines pour dire « Allahou Akbar » dans la langue de l’Eglise. La tactique paye si bien que Kairouan devient le principal foyer d’arabisation de Maghreb. Et qu’en 711, c’est un Berbère, Tariq ibn Zyad, qui conquiert l’Espagne au nom de l’islam, à la tête d’une troupe de 12 000 hommes, dont à peine 300 Arabes.

… à suivre : Partie 2 : Essor et Age d’or
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MessageSujet: IL ETAIT UNE FOIS … KAIROUAN II   La nostalgie d'un passé perdu EmptyMar 19 Juin - 15:47

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IL ETAIT UNE FOIS … KAIROUAN II

PARTIE 2 – Essor et Age d’or

mardi 5 juin 2007, par Phidias
« Dans une plaine nue comme le dos de la main sous un ciel obstinément bleu, le visiteur aperçoit de loin une ville arabe constellée de coupoles blanches tels des œufs d’autruches et ceinte de remparts éblouissants de splendeur et de beauté. Telle est Kairouan, cette ville bénie, joyau du Maghreb et perle du patrimoine architectural arabe. » (H. H. Abdulwahab)

705-800 : Les gouverneurs arabes

Si les premières armées arabo-musulmanes qui déferlent sur le Maghreb paraissent marquer une rupture, soudaine et définitive, avec l’ordre antérieur, fondé sur le christianisme et les villes, il n’en est rien. Ces conquérants n’ont rien du nomade ni du pillard. Soldats, certes, mais sédentaires, citadins, ils sont plus proches des habitants de l’Africa romano-byantine que ces derniers ne le sont des Berbères. Kairouan connut avec les princes Omeyyades, l’épanouissement et le rayonnement d’une vraie capitale. Au VIII°s., l’ensemble Maghreb-Andalousie devient une « wilaya », province de l’empire omeyyade, avec Kairouan comme capitale.

Insurrections, rébellion et querelles de succession …
L’environnement tribal demeurait très hostile. Les Berbères supportent mal la condition humiliante de vassal et se montrent une fois encore des sujets peu dociles. Ils optent pour le kharidjisme, une hérésie rigoriste hostile au pouvoir central, et s’emparent de Kairouan à deux reprises. Ces insurrections qui enflamment le Maghreb ne sont réprimées provisoirement qu’en 743. Parallèlement, des querelles internes dues à la rébellion de l’arrière petit-fils de Okba Ibn Nafa, Abderahmen Ibn Habib (746-759), marquent en 751 la fin de la puissance omeyyade et annoncent l’autonomie de l’Ifriqiya. Celle-ci sombre néanmoins dans l’anarchie causée par des querelles de succession et les révoltes kharijites. La protection de la ville s’imposa. En 762, le premier chef abbasside Ibn el-Ach entreprit de la protéger en construisant un rempart.

Pacification et essor économique…
Kairouan connut alors sous le règne des Beni el-Muhallab une période de paix relative. Ils entreprirent des travaux de réaménagement et d’embellissement de la Grande Mosquée, organisèrent les souks et y installèrent les différents corps de métier. Auparavant, plusieurs souks s’étaient multipliés au sein de la médina, attestant une activité économique et commerciale intense. La vocation marchande de l’Ifriqiya, lointaine héritière de Carthage punique, est de nouveau stimulée par un vaste marché allant de l’Egypte et du Soudan jusqu’à l’Andalousie. La vie économique retrouve sa triple dimension : orientale, africaine et méditerranéenne.

Reconquête …
La reprise en main par les Abbassides de Bagdad, successeurs des Omeyyades de Damas, s’apparente à une véritable reconquête. En 767, Ibn Al Ashat conduit une première armée et parvient à écarter le danger kharijite, mais la rébellion de ses troupes le contraint à retourner en Orient. Venue d’Egypte, une seconde armée placée sous la conduite de Yazid Ibn Hatim (771-786) rencontre les mêmes difficultés. Les dernières années du VIII° siècle sont marquées par une succession de révoltes et de coups d’état militaires.

800-909 : La dynastie des Aghlabides

Une nouvelle dynastie…
Sous l’autorité nominale du calife abbasside de Bagdad, Haroun Al Rachid, Ibrahim ibn el-Aghlab, gouverneur arabe du Zab, jouissant d’un grand prestige militaire et moral en Ifriqiya, préféré au chiite Idriss 1er qui avait pris le pouvoir au Maroc, est nommé gouverneur du Maghreb central en 767 avant d’obtenir du calife en 800, la concession d’un émirat héréditaire, l’émirat aghlabide, comprenant la Tunisie actuelle, l’Algérie orientale et la Tripolitaine (la Lybie). Il fonde sa dynastie qui, sans rompre avec les Abbassides de Bagdad, fut entièrement indépendante et règne ainsi sur l’Ifriqiya de 800 à 812. Il établit sa capitale à Kairouan et la pare de monuments remarquables. Il reçut le titre d’Emir, pour sa médiation musclée dans les troubles kharijites. Ibrahim et son second successeur Ziyadat Allah 1er (817-838) mettent au pas l’aristocratie militaire, le « jund ». Ses successeurs et lui-même s’appliqueront à développer les arts et la culture islamique. Sous Abou Ibrahim (856-863), Mohamed II (864-875) et Ibrahim II (875-902), la dynastie atteint son apogée. Les Khalifes de Bagdad, aux territoires innombrables, de l’Euphrate à Poitiers, se contentaient désormais d’une suzeraineté de principe, favorisant ainsi le prestige et les subsides des Aghlabites, Emirs de la riche Ifriqiya.

Une flotte Arabe …
Parallèlement, cette période de grande prospérité vit la construction d’une flotte. Fait assez remarquable chez les Arabes qui se déplaçaient presque exclusivement par voie de terre, et à cheval. Zidayat Allah (817-838), fort de cette flotte de guerre, attaque puis conquiert la Sicile et le sud de l’Italie, avec Palerme, puis Messine, Syracuse, Taormina. En Sicile, qui resta sous domination de Kairouan de 827 à 1090, Zidayat Allah, grand bâtisseur, fit construire monuments et mosquées que l’on peut voir encore aujourd’hui de Palerme à Messine.

Un renom international …
A la fin du IXe siècle, sous la dynastie des Aghlabides, Ifriqiya rayonna sur tout le Maghreb et dans tout le monde musulman. Kairouan, cité florissante, grande ville de commerce et de science, prospéra et est alors à son apogée. Elle devient la capitale de tout le Maghreb et son plus grand centre de rayonnement civilisationnel, rivalisant aussi avec Bagdad sur le plan intellectuel et avec les autres grandes métropoles de Méditerranée, avec Cordoue et Foustat (près du Caire). Ibrahim II (875-902) a fondé une Maison de la sagesse, une académie, sur le modèle irakien. On y traduit les médecins grecs et latins, qui sont ensuite enseignés à Salerne, en Occident. La Grande Mosquée est devenue un centre d’enseignement des sciences profanes (philosophie, mathématiques, géométrie et arithmétique, astronomie, médecine…) aussi réputé que le sera l’université de Paris quelques siècles plus tard. L’école de médecine fut formée par Ishaq ibn Imran, venu de Bagdad, grand connaisseur de la pharmacopée, l’un des précurseurs de l’expérimentation médicale. Il s’intéressa aux maladies psychiques, avec son « Traité sur la mélancolie » où sont jetées les bases de la psychiatrie. L’école de Kairouan attire les meilleurs spécialistes du monde arabe. Parmi eux, des juifs orientaux comme Isaac ibn Salomon (880-955). Né à Alexandrie, il émigre à Kairouan pour suivre les cours du docteur musulman Ishaq ibn Imran. Les deux confrères communiquent en arabe. Après la mort de son maître en 908, Isaac ibn Salomon, médecin et philosophe, se met au service du calife Ubayd allah al-Mahdi, qui prétend descendre du Prophète. Le savant juif écrit un « traité des fièvres » et un « Guide du médecin » qui sera enseigné en Europe jusqu’au XVIe siècle. Grâce à son disciple Ahmad ibn al-Jazzar (mort en 989), l’école médicale ifriqiyenne atteignit son apogée aux époques fatimides et zirides. Parmi ses 44 ouvrages, 3 traités (La Médecine des pauvres et des misérables, L’Estomac, Traitement des enfants) eurent un retentissement considérable tant en Orient que dans l’Occident chrétien médiéval, par l’intermédiaire des universités de Salerne et de Montpellier, ainsi que des villes d’Andalousie, et grâce aux traductions latines qu’en fit Constantin l’Africain.

Malékisme…
Ibn Khaldoun (XIVe siècle), note que Kairouan donna au monde arabe ses plus belles œuvres littéraires, et sa critique littéraire la plus avancée avec Les Lettres de la critique, d’Ibn Rashik, qui accomplit un travail remarquablement exhaustif sur la poésie de son temps. Mais l’un des aspects marquants de la contribution de Kairouan à la civilisation arabo-maghrébine est le rôle religieux et spirituel qu’il a joué dans la consolidation de la loi musulmane en Ifriqiya, le « fiqh ». Les savants, initiés à l’exégèse du Coran par dix jurisconsultes venus d’Orient, se consacrèrent d’abord au rassemblement des paroles des grands imams et fondèrent une multitude d’écoles coraniques. L’interprétation des fondements du droit musulman, coran et sunna, est à l’origine de controverses qui ont rendu nécessaire, sous les premiers califes, l’adoption de quatre rites orthodoxes servant de référence aux écoles de droit : malékisme, hanéfisme, shafiisme, hanbalisme. Après avoir connu divers courants et schismes religieux (dont l’Hanefisme d’Abou Hanifa en 767), Kairouan avait opté pour le malékisme du célèbre Imam de Bagdad, Malek Ibn Anas, en 795. Bien que né à Médine, c’est ici que ce rite fut approfondi par les plus brillants jurisconsultes du monde musulman, Assad ibn al-Furat et Sahnoun ibn Saïd (IXe siècle) ; parmi leurs disciples, Yahya ibn Omar composa les Règles du marché, ouvrage réglementant les transactions commerciales. Juriste, l’imam Sahnoun, compte à lui seul plus de 700 disciples, bien contents de ne plus devoir voyager jusqu’à Médine pour étudier le droit. C’est ce Sahnoun qui imposa le rite malékite au Maghreb et en Afrique de l’Ouest, qui prône un islam tolérant et sobre. Alors qu’il était simple juge, l’imam Sahnoun a osé condamner des membres de la famille de l’émir, une folie à l’époque. Il reste ainsi un exemple de la résistance du pouvoir judiciaire au fait du prince, neuf siècles avant la séparation des pouvoirs théorisés par le penseur français Montesquieu. Les successeurs de Sahnoun, dont Sidi Mehrez saint patron de Tunis à la fin du X° et au début du XI°s, empêcheront définitivement l’implantation des doctrines schismatiques kharijite et chiite fatimide, en provenance d’Orient.

Les terribles Mourabitounes…
A Kairouan, comme dans l’Ifriqiya entière, tout est dévotion. La nouvelle religion révélée est méditation quotidienne, pivot central de la vie des Kairouannais. Quel que soit le milieu dont ils sont issus, les Saints Hommes, imposent le respect et l’admiration à ce peuple, qui au Ixe siècle a une période de mysticisme et d’ascétisme profonds. Le mysticisme est tel dans la population, que nombreux sont les musulmans qui éprouvent le besoin de se retirer du monde, de faire des retraites dans ces forteresses de frontière, les ribats, foyers intenses de prières, autant que places d’armes, des tours de guets établies tout au long de la côte. Ils vivaient dans la prière et la frugalité, se nourrissant de produits de leur chasse et de leur pêche, de viande séchée, pilée et recouverte de graisse fondue. Ils travaillaient sur un pied d’égalité au triomphe de l’Islam et à la défense du territoire. A l’entrée dans le monastère, ils devaient subir de rudes épreuves pour être lavés de toute souillure : 10 coups de fouet pour un retard à la prière publique, 40 pour les buveurs, 100 pour les fornicateurs … Moines, ils sont aussi des soldats qui guettent l’envahisseur, le repoussent ou meurent volontiers, pour la plus grande gloire de l’Islam …

Voluptueux Emirs …
Mais les Emirs, eux, n’étaient pas toujours d’une orthodoxie aussi scrupuleuse. Souvent ils préféraient la vie raffinée de leurs palais dans le goût de Bagdad, parmi les musiciennes, les concubines et les mignons, à écouter les chants et poèmes, à travers de somptueux jardins. Cultivés, artistes, élégants, leur goût du faste se manifeste dans de nombreuses constructions. Ibrahim 1er, éleva près de Kairouan, le palais de Qacr el quadim qui devint le centre d’une cité fortifiée. Ibrahim II, à neuf kilomètres de la capitale, fit construire « La Raqqada », la ville du gouvernement. Pour assurer la protection du pays, les Emirs aménagèrent les forteresses byzantines, et édifièrent, tout le long de la côte, les ribats, échelonnés à portée de signaux, tous les trente kilomètres environ, que l’on peut voir encore à Monastir, Sousse et où vivaient les terribles moines soldats mourabitounes.
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MessageSujet: Re: La nostalgie d'un passé perdu   La nostalgie d'un passé perdu EmptyMar 19 Juin - 15:48

Partie 2 suite ....

Age d’or de l’architecture…
Par ailleurs, le haut degré de civilisation et de raffinement de la société kairouanaise eut des répercussions sur l’architecture. Et surtout sur la Grande Mosquée. Sa construction première est attribuée à Okba Ibn Nefaa, le général fondateur de Kairouan. Le mihrab, niche de prière qui indique la direction de la Mecque, datant de cette époque, en serait conservé pieusement. Mais Zidayat Allah reconstruisit la mosquée en 836, et elle fut encore agrandie par deux fois au IXe siècle. La salle de prière hypostyle (dont le plafond est soutenu par des colonnes) ainsi que la coupole adossée au mur de la qibla et placée au point de rencontre de la nef axiale et de la travée du mihrab sont deux exemples, qui se lisent presque à l’état pur dans la Grande Mosquée, que la ville assimila d’abord les modèles architecturaux de l’Orient, et plus spécialement omeyyades, auxquels elle intégra des apports ifriqiyens. Avec la surface énorme de sa cour, son minaret syrien aux trois tours superposées, sa coupole, son mihrab de marbre orné de 130 plaques de faïences à reflets métalliques (un cadeau des souverains de Bagdad aux Aghlabides), sa salle de prière aux dix-sept nefs peuplées de colonnes innombrables de marbre et de porphyre, et à demi éclairée par la lumière que laissent passer ses portes, elle impressionne par sa mystérieuse majesté. De cette époque aussi, datent d’autres mosquées à Kairouan, la Mosquée des Trois Portes en particulier, avec les arcatures en fer à cheval de la façade, construite par Mohamed Ibn Khayroun al-Maaferi en 866. Les modèles kairouanais se sont imposés dans toute l’Ifriqiya.

… et de l’urbanisme
La ville s’étend sur 256 hectares et elle compte environ cent mille habitants. Des remparts la cernent sur près de 4 kilomètres. Une quinzaine d’artères émanent toutes de la Grande Mosquée, engendrant une configuration urbaine circulaire s’inspirant du plan de Bagdad, la ville ronde. Kairouan acheve son urbanisation en se dotant d’équipements et d’une infrastructure propre aux cités islamiques. L’architecture poursuit les grands modèles : cours à péristyles, toitures voûtées, décor architectural, emploi de matériaux nobles comme le marbre etc. … Aussi, le problème de l’eau est particulièrement étudié et, époque héritière de l’époque romaine, la tradition des édifices hydrauliques est reprise : construction de voies d’eau, d’aqueducs, de citernes, de nombreux réservoirs et des bassins, dont les fameux « bassins des aghlabides », bassins circulaires servant de réservoirs à ciel ouvert, encore intacts. Par ailleurs, les bains publics ou « hammams », accompagnés des salles d’ablutions, prennent la relève des anciens thermes.

Kairouan et Ifriqiya à l’apogée arabo-musulmane …
Sur le plan culturel, les progrès rapides de l’islamisation et de l’arabisation marquent une rupture définitive avec le passé romain. Kairouan, ainsi que Tunis et Sousse, connaissent un développement notable grâce aux échanges avec l’Orient. La Mecque supplante Rome comme capitale spirituelle, Damas puis Bagdad succèdent pour un temps à Byzance et localement, Kairouan puis Mahdia et Tunis seront les héritières de Carthage. Pacifiques, les musulmans se contentèrent de décourager le culte chrétien qui subsiste jusqu’au XIe siècle. En devenant arabo-musulmane, l’Ifriqiya renoue avec un millénaire de civilisation punique d’origine orientale, enfouis sous huit siècles de culture latine. L’adoption de l’arabe trouve un terrain favorable dans un pays, certes fortement latinisé en milieu urbain, mais de vieille tradition punique. L’arabisation de l’Ifriqiya reçoit une impulsion décisive, avec l’arrivée massive des nomades arabes en provenance de Haute-Egypte, Banou Hilal et Banou Soleim. En outre, l’islam prend le relais du christianisme, religion révélée, dont il revendique la filiation. Sous les dynasties successives et malgré les aléas politiques, les « gens du livre », minorités chrétiennes ou juives, bénéficient d’une ambiance de tolérance relative et contribuent à la prospérité du pays.

Age d’or...
A partir du 9ème, et jusqu’au 13ème siècle, âge d’or de la civilisation Islamique Arabe, ère marquée par le développement urbanistique et l’apparition de grands penseurs, Kairouan devient le centre d’une des civilisations les plus brillantes du Moyen Age qui la fera rester à jamais un centre spirituel important pour les Musulmans.

... à suivre : Partie III : du déclin à aujourd’hui
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MessageSujet: Re: La nostalgie d'un passé perdu   La nostalgie d'un passé perdu EmptyMar 19 Juin - 17:08

Merci ocean-kairouan...on attend la III ème partie.
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MessageSujet: Re: La nostalgie d'un passé perdu   La nostalgie d'un passé perdu EmptyDim 12 Aoû - 13:21

Citation :
dont le nom signifie « campement » ou « place d’armes » ou encore « lieu d’arrêt des caravanes » selon son étymologie persane

Avec son été si massacreur kairouan ne peut étre que sa lol!
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MessageSujet: Le passé perdu, et le présent???   La nostalgie d'un passé perdu EmptySam 27 Oct - 11:46

Bonjour tout le monde,

Je suis peut-être en anachrnisme par rapport à la discussion sur la cité de Kairouan et son hypothétique passé glorieux...

Il est vrai que cette Cité a été pour longtemps la capitale de l'Ifriqiyya d'où l'islam a rayonné sur l'ensemble de l'Afrique du Nord. L'histoire ne s'arrête malheureusement pas là, et la décadence de Kairouan ne date pas d'hier, tout comme celle du monde arabe et musulman d'ailleurs.

Je pense qu'il est inutile de s'arrêter sur cette phase de l'histoire, mais voir la réalité de la région en entier en face et réfléchir sur ses possibilités de développement. A ce que je sais, la région se caractérise par des indicateurs de développement humain les plus bas de la Tunisie, un record dans le taux d'analphabétisme et un retard parfois blessant.

La (ou les) question(s) qui se pose est la suivante: comment faire progresser cette région et initier un développement susceptible de la faire sortir de l'état du marasme dans lequel elle ne cesse de plonger? En dehors des considérations que tout le monde connaît et sans jeter la pierre à qui que ce soit, il faut s'interroger sur le niveau de connaissance que chacun parmi nous a du passé de la région, et ce que chacun a aussi fait pour qu'elle puisse décoller.

Je pense que ce forum constitue un cadre pour discuter ce genre de question, c'est aussi sa raison d'être... La région recèle des potentialités extraordinaires -tout comme d'autres régions du pays d'ailleurs-, mais elle souffre d'une vision étriquée qui fait qu'elle demeure dans l'état où elle est.

Chaque fois que l'on rentre, on est malheureusement choqué par des pratiques séculaires, un discours passéiste qui, loin de pousser en avant, nous retient encore en arrière. On demeure toutefois prisonnier de la dualité tradition/modernité, et nous ne nous en sortirons pas, à moins que...

Amicalement
Mohsen
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MessageSujet: Re: La nostalgie d'un passé perdu   La nostalgie d'un passé perdu EmptySam 27 Oct - 16:52

Bienvenue Mohsen sur le forum de Kairouan.
Pour ma part, j’ai déjà exprimé mon opinion intitulée « Nouvelle vision pour l’intégration économique de Kairouan- Partie I à VII+Fin » à travers les colonnes de ce même forum (rubrique économie et affaires) et cela depuis décembre 2006:
https://kairouan.forumsrpg.com/economie-et-affaires-f5/

En parcourant le forum vous allez certainement découvrir plein de propositions et d’idées nouvelles émanant des internautes et forumiens pour avancer timidement, certes mais assez pour gagner l’adhésion des décideurs.

Les gens de bonne volonté sont toujours invités à s’exprimer librement par le biais de ce forum sans se défendre ni attaquer et de donner leurs points de vue pour faire progresser la région tout à fait comme vous le suggérez.
Merci pour votre aimable contribution
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