ECRIRE LE SILENCE

INTERVENTION DE MOHAMED REBAI
AU COLLOQUE INTERNATIONAL SUR LE THEME « ECRIRE LE SILENCE »


Il n’est pas dans mes habitudes de parler mais plutôt de travailler dans le silence du bruit. Je m’explique étant industriel de métier, par conséquent, je suis habitué au bruit et aux vibrations des machines que j’aime et que j’adore et qui me procure une joie intense au point que lorsqu’il n y a plus de bruit de machines je suis bien malheureux. Vous comprenez c’est qu’il n’ y a plus de productivité. Lorsque le doyen pour ne pas dire la doyenne parce que tout simplement les femmes n’aiment pas qu’on parle de leur âge, m’a invité et que je remercie du fonds du cœur ainsi que le comité d’organisation pour cette excellente ouverture de l’université à son environnement je me suis dit ah ce silence qui me manque tant je vais aller le chercher et le rencontrer à la fac pour en comprendre le mécanisme. J’ai trouvé des gens décontractés et fort sympathiques qui font du bruit à leur manière mais aux idées enrichissantes des têtes bien pleines et bien faites. Il y a aussi de belles dames qui m’ont envoûtées et charmées par leur communication. Et puis ces présidents de séance qui remplissent bien leur fonction de chef d’atelier mais sans machines. Ils sont forts et respectés au point que lorsqu’ils veulent empêcher quelqu’un d’arrêter de parler ils glissent un petit bout de papier. C’est magique et très fort. Je vais tenter l’expérience avec ma femme qui parle trop ! De cette manière, je vais rentrer tranquillement au moins bien équilibré psychiquement « farihan masrouran »

Mais je reste inlassablement au fonds de moi-même à la recherche d’un travail dans le silence et pas dans le bruit comme le mien. C’est peut être possible si j’aurai l’occasion d’avoir des secrets sur des personnes influentes et que ces dernières seraient bien disposées à payer mon silence. Me transformer en poète, écrivain, peintre ou photographe n’est pas donné à tout le monde. Les américains changent de métier tous les 5 ans avec des idées de créativité et de compétitivité sans cesse renouvelées chez nous quand on a la chance d’avoir un métier on s’en lasse et on meurt avec.

Dans cet ordre d’idées je vous propose pour la prochaine fois un thème sur le bruit j’en serai profondément ravi.

A la fin si vous le permettez je voudrais ajouter une petite réflexion personnelle au sujet du silence. A la question de savoir s’il existe un silence absolu où l’homme reste figé et immobile sans dire un mot ?

Je ne le pense pas sincèrement puisque l’homme est par nature un être vivant qui bouge s’il se tait par moments il continue forcément à s’exprimer :
1- par son visage qui trahit ses émotions, ses états d’âme et même ses mensonges – les femmes vont être régalées – car souvent les hommes sont très habiles à garder le silence ce qui angoisse les femmes alors un petit conseil aux femmes ici présentes : scrutez bien le visage de vos maris ils vous cachent toujours quelque chose.
2- Par les mains regardez par ex les italiens qui sont très bavards parlent souvent à grands renforts des mains – s’il y a des italiens parmi nous je me tais et je retire ce que j’ai dit.

Enfin, coté organisation et pour être au diapason des NTIC et d’alléger les frais de logistique le colloque pourrait être organisé par visioconférence mais rien ne vaut le contact direct.

Il faudrait la prochaine fois prévoir un programme parallèle pour visiter les sites touristiques de la ville, les gens qui ont donné des communications pourraient être charmés par la Tunisie et revenir en touriste avec leur famille.

Il manque aussi au colloque le coté marketing c.à.d le tapage médiatique (radio, Tv et presse écrite) de toutes les manières sur kairouan.org dont je suis l’auteur et le fondateur une rubrique a été déjà ouverte sur le forum en vue d’up-loader l’ensemble de vos interventions. Je vous informe également que le débat a déjà commencé sur le forum et je viens de recenser ce matin 37 interventions que je vous recommande découvrir.

En vous réitérant mes remerciements particulièrement à Mme le doyen à M. Arbi Dhifaoui et son équipe aux conférenciers, à tout le corps enseignant de la faculté des lettres de Kairouan aux invités et à tous les étudiants j'adresse ma profonde gratitude. Vous êtes adorables je vous embrasse tous et à bientôt.

faress_62 a écrit:

INTERVENTION DE MOHAMED REBAI



Il n’est pas dans mes habitudes de parler mais plutôt de travailler dans le silence du bruit. Je m’explique étant industriel de métier, par conséquent, je suis habitué au bruit et aux vibrations des machines que j’aime et que j’adore et qui me procure une joie intense au point que lorsqu’il n y a plus de bruit de machines je suis bien malheureux. Vous comprenez c’est qu’il n’ y a plus de productivité. Lorsque le doyen pour ne pas dire la doyenne parce que tout simplement les femmes n’aiment pas qu’on parle de leur âge, m’a invité et que je remercie du fonds du cœur ainsi que le comité d’organisation pour cette excellente ouverture de l’université à son environnement je me suis dit ah ce silence qui me manque tant je vais aller le chercher et le rencontrer à la fac pour en comprendre le mécanisme. J’ai trouvé des gens décontractés et fort sympathiques qui font du bruit à leur manière mais aux idées enrichissantes des têtes bien pleines et bien faites. Il y a aussi de belles dames qui m’ont envoûtées et charmées par leur communication. Et puis ces présidents de séance qui remplissent bien leur fonction de chef d’atelier mais sans machines. Ils sont forts et respectés au point que lorsqu’ils veulent empêcher quelqu’un d’arrêter de parler ils glissent un petit bout de papier. C’est magique et très fort. Je vais tenter l’expérience avec ma femme qui parle trop ! De cette manière, je vais rentrer tranquillement au moins bien équilibré psychiquement « farihan masrouran »

Mais je reste inlassablement au fonds de moi-même à la recherche d’un travail dans le silence et pas dans le bruit comme le mien. C’est peut être possible si j’aurai l’occasion d’avoir des secrets sur des personnes influentes et que ces dernières seraient bien disposées à payer mon silence. Me transformer en poète, écrivain, peintre ou photographe n’est pas donné à tout le monde. Les américains changent de métier tous les 5 ans avec des idées de créativité et de compétitivité sans cesse renouvelées chez nous quand on a la chance d’avoir un métier on s’en lasse et on meurt avec.

Dans cet ordre d’idées je vous propose pour la prochaine fois un thème sur le bruit j’en serai profondément ravi.

A la fin si vous le permettez je voudrais ajouter une petite réflexion personnelle au sujet du silence. A la question de savoir s’il existe un silence absolu où l’homme reste figé et immobile sans dire un mot ?

Je ne le pense pas sincèrement puisque l’homme est par nature un être vivant qui bouge s’il se tait par moments il continue forcément à s’exprimer :
1- par son visage qui trahit ses émotions, ses états d’âme et même ses mensonges – les femmes vont être régalées – car souvent les hommes sont très habiles à garder le silence ce qui angoisse les femmes alors un petit conseil aux femmes ici présentes : scrutez bien le visage de vos maris ils vous cachent toujours quelque chose.
2- Par les mains regardez par ex les italiens qui sont très bavards parlent souvent à grands renforts des mains – s’il y a des italiens parmi nous je me tais et je retire ce que j’ai dit.

Enfin, coté organisation et pour être au diapason des NTIC et d’alléger les frais de logistique le colloque pourrait être organisé par visioconférence mais rien ne vaut le contact direct.

Il faudrait la prochaine fois prévoir un programme parallèle pour visiter les sites touristiques de la ville, les gens qui ont donné des communications pourraient être charmés par la Tunisie et revenir en touriste avec leur famille.

Il manque aussi au colloque le coté marketing c.à.d le tapage médiatique (radio, Tv et presse écrite) de toutes les manières sur kairouan.org dont je suis l’auteur et le fondateur une rubrique a été déjà ouverte sur le forum en vue d’up-loader l’ensemble de vos interventions. Je vous informe également que le débat a déjà commencé sur le forum et je viens de recenser ce matin 37 interventions que je vous recommande découvrir.

En vous réitérant mes remerciements particulièrement à Mme le doyen à M. Arbi Dhifaoui et son équipe aux conférenciers, à tout le corps enseignant de la faculté des lettres de Kairouan aux invités et à tous les étudiants j'adresse ma profonde gratitude. Vous êtes adorables je vous embrasse tous et à bientôt.

Bravo yé si Mohammed.

Je rejoins notre ami "le pêcheur" pour féliciter Si Med REBAI pour cet excellent disours (un peu à l'américaine )