Presse agricole

AGRICULTURE : Conférence de presse de Monsieur le Ministre de l'Agriculture et des Ressources Hydrauliques

Samedi 10 Octobre 2009

Monsieur Abdessalem Mansour Ministre de l'Agriclture et des Ressoureces Hydrauliques a donné hier une conférence de presse consacrée aux résultats de la campagne 2008-2009 et aux préparatifs pour la prochaine campagne 2009-2010.
Une dynamique porteuse d’opportunités et de richesses
Une production record de céréales estimée à 25, 336 millions de quintaux durant la saison 2008-2009 contre 11, 880 millions de quintaux pendant la saison 2007-2008
Huile d’olive: une production estimée à 160 mille tonnes contre 200 mille tonnes pendant la saison 2007-2008
Dattes: une production de 145 mille tonnes attendue, contre 124 mille tonnes la saison dernière. Création d’un centre technique des dattes à Kébili
Production de 810, 2 millions de litres de lait durant les neuf premiers mois de l’année en cours, contre 787, 7 millions de litres pendant la même période de l’année 2008.
Céréales irrigués : 110 mille ha, soit une augmentation de 16 mille ha par rapport à la saison 2008-2009.
Le volume des investissements agricoles s’élèvera à 977 MD, dont 560 MD sont privés.
La valeur de la production globale du secteur agricole et de la pêche a atteint une moyenne annuelle de 2520 MD à prix constant, enregistrant une hausse de 50 % par rapport à la moyenne annuelle pendant la décennie 1977-1986.
Les résultats enregistrés dans le domaine agricole pendant la saison 2008-2009 sont globalement satisfaisants, qu’il s’agisse de production notamment céréalière qui a atteint pour la première fois un record jusque là peu égalé ou les autres spéculations. Cela est dû, en partie, à la nette amélioration des conditions climatiques qui ont eu un impact positif sur toutes les filières agricoles, dont notamment les grandes cultures.
«Les résultats enregistrés pendant cette saison sont globalement satisfaisants», estime le ministre de l’Agriculture et des Ressources hydrauliques lors de la conférence de presse tenue hier. Le dynamisme dont fait preuve ce secteur se traduira notamment par une croissance soutenue et positive des investissements.
Il est prévu que le volume des investissements agricoles s’élève à 977 MD dont 560 MD sont privés et observent une croissance rapide grâce aux encouragements de l’Etat, et surtout au regard de l’impact des conférences régionales organisées pour impulser l’investissement dans le secteur agricole. Ces rencontres qui ont ciblé jusque-là 14 gouvernorats se sont soldées par l’approbation de 708 projets pour un total d’investissements de 265 MD qui devaient générer 3952 postes d’emploi.
Les pluies, parfois abondantes, qui ont arrosé la plupart des régions du pays pendant le mois de septembre dernier augurent d’une saison agricole prometteuse.Cette manne céleste vient à point nommé, en sus des mesures incitatives prises récemment par le Chef de l’Etat, en faveur du secteur céréalier, dont le maintien des prix des céréales au niveau de la production, ainsi que la prorogation des subventions octroyées en matière de collecte, malgré la baisse des prix des céréales sur les marchés internationaux.
Pour la saison 2009-2010, déclare M. Abdessalem Mansour ministre de l’Agriculture et des Ressources hydrauliques, les superficies emblavées devraient atteindre 1, 568 millions de hectares, dont près de 895 mille hectare se situent dans les régions du Nord et 673 ha dans les régions du Centre et du Sud. Ces superficies comprennent environ 110 mille ha réservés aux céréales irrigués, soit une augmentation de 16 mille ha par rapport à la saison 2008-2009.
Pour ce qui concerne l’oléiculture, la situation générale des oliveraies est bonne, et ce, grâce à la bonne pluviométrie enregistrée pendant la période printanière qui a contribué à l’amélioration du stock hydraulique dans le sol.
Pour les dattes, les dernières estimations montrent que la production nationale serait de l’ordre de 162 mille tonnes, dont 110 mille tonnes de la variété Deglet Nour. Actuellement, on procède à l’opération du recensement général des oasis pour collecter toutes les informations sur le secteur des dattes. Cette saison a également été marquée par la création d’un centre technique des dattes à Kébili.
Pour les agrumes, on devrait récolter cette année plus de 305 mille tonnes, puisqu’on s’attend à une augmentation de 18 % de la production de la maltaise.
Pour la pomme de terre, on a programmé durant cette saison 24 300 ha dont 12 mille réservés à la culture d’arrière saison et 10 mille ha à la culture saisonnière.

Les superficies emblavées jusqu’à fin septembre dernier sont estimées à 9100 ha pour la pomme de terre d’arrière saison, sachant que l’opération d’implantation se poursuit jusqu’à la première quinzaine du mois d’octobre.
Pour la céréaliculture, la production globale est estimée à 25, 336 millions de quintaux contre 11, 880 millions de quintaux pendant la saison 2007-2008. C’est le troisième meilleur volume de production enregistré par le pays après celui de 1996 et celui de 2003. Les périmètres irrigués ont contribué à hauteur de 15% du volume global de la production. Les quantités collectées à travers les centres de collecte s’élèvent à 11, 233 millions de quintaux à la fin du mois de septembre 2009, contre 4, 8 millions de quintaux pendant la même période de l’année 2008.
Pour l’oléiculture, la production nationale est estimée 160 mille tonnes d’huile d’olive, contre 200 mille tonnes pendant la saison 2007-2008. Les exportations d’huile d’olive jusqu’à fin septembre 2009 s’élèvent à 137 tonnes dont la valeur totale est estimée à 514 MD.
Pour ce qui concerne les dattes, on a produit 145 mille tonnes contre 124 mille pendant la saison dernière. La valeur des exportations des dattes a dépassé la barre de 213 MD.
La production des agrumes, quant à elle, a baissé à 297 mille tonnes suite à la récession de la production de la maltaise de l’ordre de 20% par rapport à la saison précédente. Par conséquent, les exportations ont diminué à 23 300 tonnes contre 27500 tonnes pendant la saison précédente.
Pour la pomme de terre, la production nationale a régressé à 312 mille tonnes, dont 160 mille tonnes de production saisonnière, contre 355 mille tonnes pendant la saison précédente. Cela s’explique dans une large mesure par la récession des superficies réservées aux cultures saisonnières et d’arrière saison, le stock régulateur ayant baissé en conséquence à 14 500 tonnes contre 37 700 tonnes l’année dernière.
Les exportations ont également diminué à 4800 tonnes contre 12 200 tonnes pendant la saison antérieure, sachant que le 11ème plan de développement s’est fixé comme objectif de produire 4400 tonnes seulement.
En ce qui concerne les viandes rouges, la Tunisie a produit pendant le mois de septembre près de 13 100 tonnes, dont 5600 tonnes de viandes bovines et 6300 tonnes de viandes ovines.
Pour le laitage, la production nationale s’est accrue pendant les neuf premiers mois de l’année 2009, à 810,2 millions de litres de lait contre 787, 7 millions de litre pendant la même période de l’année 2008, soit une hausse de 2, 9%.
Les quantités collectées pendant le mois de septembre dernier ont atteint 42, 3 millions de litres. Le stock global de lait stérilisé est estimé à 27, 7 millions de litres à la fin du mois de septembre.
Au niveau de l’aviculture, la Tunisie a enregistré une production annuelle de 89, 5 mille tonnes de poulets de chair, de 40 mille tonnes de viande de dinde et de1597 millions d’œufs.
Le ministre n’a pas manqué de souligner l’évolution du secteur de la pêche qui représente l’un des fondements essentiels de l’agriculture tunisienne.Il a relevé que la Tunisie représente l’un des rares pays dans le bassin méditerranéen qui ont opté pour le repos biologique, pour protéger leurs ressources halieutiques.
Déjà, ne première expérience a été réalisée cette année dans le Golfe de Gabès qui représente l’une des plus grandes pépinières pour plusieurs espèces de poissons.
Le nombre de navires qui ont contribué au système du repos biologique s’est élevé à 171 unités. Une enveloppe estimée à 2, 5 MD a été allouée aux pêcheurs qui ont cessé leur activité pendant la période du repos biologique en 2009.
Analysant la situation de l’agriculture tunisienne durant les deux dernières décennies, le ministre a mis en exergue les avancées accomplies dans toutes les filières, permettant au pays d’atteindre l’autosuffisance dans certains secteurs et réalisant des surplus de production dans d’autres.
En effet, le volume des investissements agricoles a quadruplé pendant ces deux dernières décennies pour atteindre 977 millions de dinars en 2009.
Les efforts consentis dans le domaine agricole ont permis d’accroître sensiblement la capacité de production. A preuve, les périmètres irrigués ont été étendus pour atteindre actuellement 405 mille ha, contre 285 mille ha en 1987, tout comme l’arboriculture dont les superficies ont atteint un niveau plus élevé.
La production des céréales, de l’huile d’olive, et des viandes rouges a évolué de 50% par rapport aux années 80. Parallèlement la production des pommes de terre, des dattes, des tomates et des viandes blanches a enregistré une augmentation de 100% dans la plupart des cas.
La valeur de la production globale du secteur agricole et de la pêche a atteint une moyenne annuelle de 2520 MD à prix constant, enregistrant ainsi une hausse de 50% par rapport à la moyenne annuelle pendant la décennie 1977-1986.
Cette augmentation a eu un impact positif sur la balance commerciale alimentaire. Ainsi, le taux de couverture des importations par les exportations s’est élevé à 83%.
Au niveau de la politique hydraulique, la Tunisie a pu mobiliser 88% de ses ressources disponibles. Elle continuera la mobilisation pour atteindre 95% de ses ressources à l’horizon 2016, ce qui permettra d’assurer sa sécurité hydraulique jusqu’à 2030.

Source : Le Renouveau

Dieu merci, cette production record de céréales un peu plus que le double de la production de la saison précédente ne pousse pas les responsable à revoir se rationnement de la farine dont souffrent les boulangers et les citoyens de Kairouan spécialement.
Car Kairouan a toujours été connu par la qualité de son pain et la plus part de ceux qui visitent ou traversent notre ville passent forcément par nos boulangeries pour acheter du pain et en bonne quantité.
A bon entendeur.

Huile d'Olive : "Dar Ezzit", nouveau portail
Mardi 03 Novembre 2009
Un nouveau portail spécialisé dans le domaine de l'huile d'olive "Dar Ezzit" a été lancé par la Chambre de commerce et d'industrie de Sfax. Il offre une gamme complète d'informations sur l'huile d'olive tunisienne et un annuaire des huileries (www.maison-huile.com).
Le portail permet de réserver une place sur le marché mondial de l’huile d’olive à travers la "Bourse de l’huile d’olive" qui est un lieu de rencontre de l’offre et de la demande de l’huile d’olive à l’échelle internationale.

Quelques chiffres…
Les interventions du Fonds de promotion de l’huile d’olive conditionnée, créé en 2006, ne cessent de se diversifier, notamment au plan des exportations de ce produit phare de la Tunisie.
La chaîne de transformation et de production dans la filière de l’huile d’olive comporte 1.670 huileries, 40 unités de conditionnement dont 20 spécialisées dont le conditionnement de l’huile d’olive et 16 unités de raffinage dont deux spécialisées dans l’huile d’olive.
Les exportations de l’huile d’olive conditionnée ont crû de 4% au cours de la saison 2008-2009 contre des taux ne dépassant pas 1,5% au cours des saisons écoulées.
S’agissant du nombre des exportateurs d’huile d’olive conditionnée, celui-ci a atteint 34 exportateurs qui commercialisent leur produit sur pas moins de 31 marchés.
Les principaux clients arabes de ce produit sont la Jordanie, les Emirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite, lesquels représentent environ 41% des exportations de l’huile d’olive conditionnée.
Outre les pays arabes, les exportations de ce produit ont connu une évolution remarquable vers les marchés américain, russe et canadien.
Il est à indiquer que le nombre des entreprises adhérentes au Fonds s’élève, à l’heure actuelle, à 12 entreprises sur un total de 20 entreprises ciblées au cours de la période 2007-2010.
Les exportations de ces entreprises adhérentes représentent 56% du total des exportations de l’huile d’olive conditionnée.

Source : La Presse

BIOCARBURANTS : Le Soudan exporte pour la première fois de l'éthanol, vers l'UE

Mardi 29 Décembre 2009

Le Soudan, qui ambitionne de devenir le leader africain de l'éthanol, a pour la première fois exporté du biocarburant, une cargaison destinée à l'Union européenne (UE), a indiqué lundi dernier à l'AFP un responsable du groupe sucrier Kenana, qui produit l'éthanol soudanais.

"La première cargaison de cinq millions de litres d'éthanol a été exportée hier (dimanche). Elle est partie en direction de Rotterdam (Pays-Bas) et est destinée à l'Union européenne", a déclaré Majdi Hassan, le directeur des ventes du groupe.
Quatre autres cargaisons, de 5 millions de litres chacune, doivent encore partir pour l'UE d'ici la fin février, a-t-il précisé.
La première cargaison est d'une valeur de 3,3 millions de dollars (environ 2,3 millions d'euros), soit 660 USD (environ 450 euros) le mètre cube, selon M. Hassan.
Ce prix devrait toutefois varier pour les cargaisons restantes. "Cela dépendra du marché", a-t-il précisé.
Actuellement, le groupe Kenana a une capacité de 65 millions de litres par an, qu'il envisage de porter à 200 millions de litres par an d'ici trois ans, selon M. Hassan.
Il s'agit des premières exportations d'éthanol soudanais. C'est en juin que le président soudanais Omar el-Béchir a inauguré un vaste programme de transformation de canne à sucre en biocarburant, visant à faire du Soudan un chef de file africain en la matière.
Le groupe Kenana, propriété du gouvernement soudanais et de fonds arabes, produit déjà du sucre et de la mélasse à partir de la canne à sucre.Son usine, située dans l'Etat du Nil blanc (à 250 kilomètres au sud de Khartoum), a été construite par le groupe brésilien Dedini.

Source :Agri Salon

هل انتاج الوقود عن طريق المنتوجات الفلاحية أهم من انتاج الغذاء ؟موضوع تكلفة وجدوى اقتصادية ، أو فائض انتاج أم توجه عام؟

Nouvelles mesures présidentielles

Samedi 17 Avril 2010

Le Président Zine El Abidine Ben Ali a présidé, hier matin, au Palais des sports d'El Menzah, l'ouverture du 14e Congrès national de l'Union Tunisienne de l'Agriculture et de la Pêche (Utap), et a prononcé un discours dans lequel il a annoncé une série de mesures en faveur du secteur de l'agriculture et de la pêche :

- Faire bénéficier les agriculteurs ayant contracté des dettes au titre de la consommation d'eau d'irrigation d'un rééchelonnement de ces dettes sur une période n'excédant pas les cinq ans, moyennant le paiement d'une première tranche d'au moins 5% du montant total de la créance.

- Augmenter de 50% le plafond des investissements destinés à des projets d'aquaculture.

- Elaborer une étude scientifique sur les différents procédés de pêche qui tienne compte de tous les impératifs de sauvegarde de notre richesse halieutique.

- Etendre les mesures en vigueur en matière de crédits de campagne des grandes cultures aux autres activités agricoles, et ce, en appliquant le taux du marché monétaire majoré d'un seul point (TMM+1) aux agriculteurs qui s'acquittent de leurs dettes dans les délais impartis, tout en prorogeant l'effet de cette mesure de 2011 à 2014.

- Elever de 50% le plafond des investissements des projets agricoles, de réviser les critères d'octroi des prêts et subventions aux petits et moyens agriculteurs et de les actualiser en fonction du coût.

- Accorder des aides en nature à environ 200.000 petits et moyens éleveurs dans ces régions à hauteur de quatre millions de dinars sur une période allant jusqu'à la fin du mois de juin 2010.

- Consolider l'expérience pilote en cours dans le secteur des céréales, menée conjointement par l'organisation agricole et l'Institut national de recherche agronomique de Tunis en coordination avec l'Institut national des grandes cultures.

- Elargir cette expérience aux secteurs de l'élevage, de l'arboriculture, de l'oléiculture et de l'agriculture biologique et géothermique tout en mettant en place un programme national d'encadrement technique direct des exploitations agricoles par des équipes techniques mixtes comprenant des représentants des structures de recherche, de l'administration et de l'organisation agricole.

- Elaborer un programme de partenariat entre la profession et l'office des céréales pour la création, avec le concours de l'Institut national des grandes cultures, de laboratoires itinérants pour l'évaluation de la qualité des céréales selon les procédés scientifiques modernes.

- Généraliser à hauteur de 40% la prime réservée actuellement au secteur des grandes cultures pour l'acquisition de matériel agricole, pour englober les autres secteurs.

- Financer le premier projet réalisé par toute nouvelle structure professionnelle, au titre du Fonds spécial de développement agricole, sous réserve que cette structure intervienne au profit des petits agriculteurs.

- Réaliser une étude d'évaluation approfondie sur le développement des prérogatives des groupements interprofessionnels, en fonction des mutations économiques nationales et internationales.

- Mettre à profit les résultats de cette étude de manière à améliorer le rendement de ces structures et à accroître le volume de la production agricole, à en accélérer le rythme d'exportation et à consacrer les systèmes de traçabilité et de qualité.

- Mettre en place 'un programme destiné à assurer l'emploi de 300 cadres de différentes spécialités par les sociétés mutuelles et les groupements de développement agricole, afin d'appuyer les formes d'accompagnement et d'encadrement des agriculteurs et des éleveurs.

- Mettre en œuvre ce programme au moyen d'un financement commun du Fonds national de l'emploi et du Fonds de développement de la compétitivité dans les secteurs de l'agriculture et de la pêche pour une période d'une année, renouvelable une seule fois et sous réserve que leur recrutement par ces structures intervienne au terme de cette période.

- Octroyer aux jeunes agriculteurs et marins-pêcheurs diplômés de l'enseignement supérieur une prime mensuelle de 150 dinars, accordée au titre des mécanismes du Fonds de l'emploi au cours de la première année du lancement du projet.

- Elaborer une étude sur la réalité et les perspectives de la commercialisation de la production agricole des femmes vivant en milieu rural, et ce, dans le but d'identifier les moyens à même de les regrouper au sein de structures professionnelles qui assurent l'écoulement de leur production.

- Associer l'organisation agricole au programme de vulgarisation et d'encadrement mené par le ministère de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.

AGRICULTURE : Semaine du produit biologique tunisien
National

Un label pour le produit agricole biologique tunisien

La semaine allant du 10 au 16 mai est celle de l’agriculture biologique par excellence. Durant cette période, les produits bio tunisiens sont exposés dans une grande serre dressée au siège de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche.

La première journée de cette manifestation a été marquée par l’organisation d’une conférence nationale sur l’agriculture bio. Cette conférence a connu la participation de plus de 400 producteurs, jeunes promoteurs, chercheurs et les représentants du ministère de l’Agriculture et des Ressources hydrauliques et de l’Utap.

En Tunisie comme partout dans le monde, la demande des produits biologiques n’a cessé de s’accroître ces dernières années. Les chiffres présentés à cette occasion tablent sur une évolution de 20% de la demande internationale sur les produits bio au cours du quinquennat 2003-2007 contre seulement 1% pour les produits alimentaires ordinaires. Les échanges internationaux de produits bio ont évolué, au cours de cette même période, d’une valeur de 33 milliards de dollars ( 2002) à plus de 46 milliards de dollars ( 2007).

Diversification de la production bio

En Tunisie, l’expérince de l’agriculture biologique est relativement récente. Le développement de ce secteur a commencé en 1999, date de la parution de la loi n° 30 du 5 avril dont les dispositions encouragent les agriculteurs tunisiens à investir dans les différentes filières biologiques. De même, les opportunités offertes sur le marché international pour les produits biologiques, notamment l’huile d’olive et les dattes, a encouragé les pouvoirs publics à accorder une attention toute particulière au développement et à la promotion de l’agriculture biologique. Dès cette date, les mesures d’incitation et d’accompagnement se sont multipliées. Le secteur a pu enregistrer, en une durée relativement courte, un développement important.

«Depuis le mois de janvier dernier, le secteur de l’agriculture biologique est en pleine effervescence. Ce secteur a été abordé lors de trois conseils ministériels présidés par le Chef de l’Etat. Une panoplie de mesures ont été prises pour encourager les agriculteurs. Au début, la superficie cultivée en bio ne dépassait pas 15.000 ha. Actuellement, elle est de 330.000 ha», souligne Mme Samia Maâmar Belkhéria, de la direction générale de la production agricole.

La stratégie d’avenir prévoit l’accroissement des superficies réservées aux cultures biologiques afin de les porter à 500.000 ha en 2014. On prévoit une valeur d’exportation de 120 millions de dinars d’ici 2014. «Les produits exportés sont essentiellement l’huile d’olive et les dattes. Ces trois dernières années, nous avons essayé de diversifier notre production biologique. En 2009, nous avons une cinquantaine de produits biologiques, notamment les huiles essentielles, les légumes frais et transformés, les olives de table, les plantes aromatiques et médicinales, les agrumes. Ces produits s’exportent bien, ce qui favorise nos recettes issues de l’exportation des produits bio. Nous avons, donc, des potentialités importantes que nous devons exploiter», a ajouté Mme Belkhéria.

L’amélioration de l’agriculture biologique nécessite l’adaptation des programmes de recherche et de vulgarisation aux attentes des agriculteurs-investisseurs dans le secteur. De même, la commercialisation de ces produits exige davantage de promotion, notamment dans les marchés internationaux. Ainsi, une direction générale de l’agriculture biologique a été créée dans le but de promouvoir le secteur et d’aider les investisseurs.

Dans ce même registre, le ministère de tutelle et les différents intervenants vont travailler sur le développement des circuits locaux et internationaux de distribution et de commercialisation des produits biologiques. D’autre part, la stratégie nationale en la matière a évoqué la nécessite de dynamiser le rôle des structures professionnelles œuvrant dans le secteur.

M. Mohamed Chokri Ayachi, directeur général de l’Agence de promotion des investissements agricoles (Apia), a indiqué que de nombreux facteurs sont réunis en Tunisie pour encourager les producteurs à s’investir dans le secteur de l’agriculture biologique. Il s’agit notamment des grandes superficies qui peuvent être aménagées pour une telle exploitation. De même, la Tunisie possède un cadre législatif et de nombreuses incitations pour cette filière.

Au niveau international, la demande des produits bio ne cesse d’augmenter. «Dans cette même logique de promotion des produits bio tunisiens, le label “Bio Tunisia” sera un symbole qui permettra d’identifier les produits tunisiens sur les marchés internationaux. Ce label sera utilisé officiellement pour nos produits phares comme l’huile d’olive, les dattes, les céréales, les plantes aromatiques et médicinales et d’autres», a précisé M. Ayachi.

Ainsi, la Tunisie dispose aujourd’hui de son propre label pour les produits biologiques. Le logo et le slogan sont d’une conception simple, innovante et originale. Ils reflètent les spécificités des produits agricoles et alimentaires biologiques tunisiens ayant un fort potentiel tels que l’huile d’olive, les dattes, les céréales, et permettent de les identifier aisément en Tunisie et à l’étranger.

Source: La Presse

AGRICULTURE : Fête nationale de l’agriculture et de la pêche
National

Un secteur à l’honneur et plein de promesses

A l'occasion de la célébration de la fête nationale de l'agriculture et de la pêche, et en consécration de l'intérêt qu'il porte au développement de l'agriculture biologique, le Président Zine El Abidine Ben Ali a visité, hier matin, une ferme d'agriculture biologique dans la région de Mehrine El Battan.

Un accueil chaleureux a été réservé au Chef de l'Etat, à son arrivée à El Battan, par les habitants de la région ainsi que par les cadres et ouvriers de la ferme "Mahjoub de production biologique", l'une des plus importantes fermes dont la production est destinée à l'exportation.

Le Président de la République a pris connaissance, à travers des échantillons de produits agricoles, de l'activité de cette ferme de 116 hectares qui produit, transforme et exporte des produits biologiques vers de nombreux pays des continents européen et américain.

Le Chef de l'Etat s'est intéressé aux différentes phases du processus de production biologique, soulignant l'importance de mieux faire connaître cette activité auprès des citoyens et de mettre en évidence le label tunisien.

Il s'est, également, intéressé aux efforts fournis par cette entreprise en matière d'emploi de la main-d'œuvre locale, et en particulier de la femme rurale, outre les moyens qu'elle utilise pour le transport des produits biologiques vers l'étranger.

Le Président Ben Ali a visité les unités de préparation des produits pour la transformation et l'emballage, prenant connaissance des différentes catégories de produits: huile, légumes, produits traditionnels de céréales biologiques et autres produits locaux comme les salaisons et les préparations culinaires transformées selon des méthodes modernes et répondant à des normes de laboratoire.

Le Chef de l'Etat a assisté, à cette occasion, à la signature d'un accord de partenariat entre cette entreprise et le Commissariat régional au développement agricole du gouvernorat de La Manouba. Cet accord vise à promouvoir l'activité de la ferme en tirant profit des produits et de l'expérience de la femme rurale dans la préparation du produit local familial qui constitue la principale caractéristique de ces produits transformés.

Le Président de la République a souligné l'impératif qu'il y a à ce que ces projets intégrés soient des modèles pour les zones agricoles voisines et incitent les agriculteurs à s'adonner à cette activité agricole prometteuse.

Le Président Zine El Abidine Ben Ali a fait part de sa considération pour les efforts déployés par les responsables de cette ferme privée et prodigué ses encouragements à tous les travailleurs, afin que cette ferme poursuive son rayonnement dans le domaine de l'agriculture biologique et réalise ses objectifs en termes de production, d'emploi et d'exportation.

La visite a été, également, l'occasion pour le Président de la République de prendre connaissance de l'état d'avancement du programme de modernisation des anciens périmètres irrigués publics du bassin inférieur de la vallée de La Medjerda, une zone qui couvre une superficie de 25 mille hectares. Ce programme vise, essentiellement, à économiser l'eau d'irrigation et à intensifier les cultures irriguées.
Le Chef de l'Etat s'est, par ailleurs, informé de l'évolution des indicateurs de développement agricole dans le gouvernorat de La Manouba, depuis sa création.

Le Président Ben Ali a pris connaissance, au terme de cette visite, d'une exposition sur les activités et les productions traditionnelles des femmes rurales. Il leur a prodigué ses encouragements à redoubler d'effort pour s'intégrer davantage dans le circuit économique.

Source: La Presse
Jeudi 13 Mai 2010

AGRICULTURE : Le Président Ben Ali honore un promoteur agricole
National

Samedi 15 Mai 2010

En considération de l'œuvre qu'il entreprend pour la promotion de l'agriculture biologique et la commercialisation de ses produits, sous label autonome tunisien entièrement destiné à l'exportation, lui valant plusieurs distinctions mondiales, le Président Zine El Abidine Ben Ali a honoré, hier après-midi, M. Abdelmajid Mahjoub, investisseur en agriculture biologique dans le gouvernorat de La Manouba, en le décorant des insignes d'officier de l'Ordre de la République et en lui décernant le grand prix du Président de la République pour la promotion des activités agricoles dans le domaine de l'agriculture biologique.

Le Président Ben Ali a réitéré sa considération pour les efforts déployés dans la ferme Mahjoub d'agriculture biologique dans les domaines de la production, de la transformation et de l'exportation des produits agricoles biologiques.

Le Chef de l'Etat, qui avait visité cette ferme, le 12 mai, a, également, salué la réussite de ce projet agricole pionnier et le rayonnement qu'il a apporté à la Tunisie dans plusieurs marchés des continents européen et américain.

Le Chef de l'Etat a, à cette occasion, mis l'accent sur la nécessité d'élargir les superficies réservées à l'agriculture biologique et de mieux faire connaître ce secteur, à travers l'ouverture de points de vente sur le territoire national, compte tenu de la demande croissante sur ce produit.
La cérémonie s'est déroulée en présence du ministre d'Etat, conseiller spécial auprès du Président de la République et porte-parole officiel de la Présidence de la République et du ministre de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.

Source: La Presse

AGRICULTURE : Les préoccupations professionnelles à l’examen

Jeudi 27 Mai 2010

Une rencontre s'est tenue, hier, entre un groupe de petits agriculteurs, de moyens exploitants et de marins-pêcheurs de toutes les régions du pays et M.Abdessalem Mansour, ministre de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.

Les petits marins-pêcheurs ont souligné la nécessité de réviser les coûts de production des produits de la pêche qui sont en hausse en raison du coût de la modernisation des équipements et de la hausse des prix des carburants.

Ils ont également appelé à actualiser les actions d'évaluation des réserves de poissons réalisées par la recherche scientifique et à les élargir à toutes les côtes afin d'orienter les activités de pêche vers les régions adaptées.

Les petits agriculteurs ont de, leur côté, évoqué les tarifs des eaux d'irrigation et leur impact sur l'endettement et la hausse des prix des intrants, notamment les fertilisants et les traitements.
Ils ont recommandé l'amélioration des pistes agricoles dans certaines régions de production et l'installation de centres de collecte et de conditionnement de la production et d'aide à l'exportation.
Pour leur part, les petits éleveurs ont appelé à rapprocher les services de leurs fermes et à élargir les périmètres irrigués, à alimenter la région de Kairouan en eaux du Nord afin de compenser la régression du débit des nappes phréatiques en raison de la sécheresse.

Le ministre a souligné l'intérêt qu'accorde le Chef de l'Etat au développement du rendement de la petite agriculture et à l'amélioration du revenu des petits agriculteurs, rappelant les mesures décidées en leur faveur.

Il a ajouté, dans sa réponse aux interventions, que les intrants importés ont été affectés par la hausse des prix à l'échelle internationale, précisant que la solution passe par des contrats d'achat négociés en groupe à travers les coopératives et les sociétés mutuelles agricoles.

S'agissant de l'extension des périmètres irrigués, il a noté que la mise en œuvre du programme présidentiel relatif à l'aménagement d'une nouvelle génération de périmètres irrigués liés aux réseaux d'eau naturelle ou traitée a démarré, notant que la distribution de ces eaux coûte à l'Etat le double du prix payé par l'agriculteur.

Il a ajouté que des études ont été lancées afin d'approfondir l'examen de certains facteurs qui influencent le rythme de croissance du secteur tels que les changements climatiques et l'endettement.


Source : La Presse

AGRICULTURE : Amélioration du niveau de vie des agriculteurs

Mardi 01 Juin 2010

M. Abdessalem Mansour, ministre de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, a reçu, hier, à Tunis, les membres du nouveau bureau exécutif de l'Union tunisienne de l'agriculture et la pêche (Utap), conduits par M. Mabrouk Bahri, président de l'Utap.

Le ministre a plaidé pour une plus grande coordination entre le ministère de l'Agriculture et l'Utap aux fins de promouvoir le secteur, de concrétiser les décisions présidentielles visant la consolidation du rendement du secteur et l'amélioration du niveau de vie des agriculteurs et pêcheurs.

Il a passé en revue les réalisations accomplies dans ce secteur et en a cité l'augmentation de la production, la conquête de nouveaux marchés et la réalisation de l'autosuffisance en plusieurs produits.
Le président de l'Utap a mis en exergue la qualité des relations de coopération et de complémentarité établies entre les deux parties, réaffirmant l'engagement de l'organisation agricole à poursuivre les efforts sur la voie de l'encadrement des agriculteurs et la consolidation de l'agriculture tunisienne.

Les membres du nouveau bureau ont débattu de plusieurs thèmes portant, notamment, sur la concrétisation des décisions présidentielles et la mise à niveau du secteur agricole.

Source : La Presse

AGRICULTURE : Mise à niveau des exploitations agricoles
National

Jeudi 01 Juillet 2010

Le programme de mise à niveau des exploitations agricoles concernera, dans sa première étape, 50 exploitations sélectionnées parmi 80 fermes proposées par les gouverneurs en collaboration avec l'Union tunisienne de l'agriculture et de la pêche (Utap).

Ces exploitations s'étendent sur une superficie totale de 13. 200 hectares dont 5 hectares en irrigué. Ces exploitations sont réparties entre 13 sociétés de mise en valeur agricole, 7 sociétés privées, 3 lots techniciens et 27agriculteurs privés. Il s'agit d'exploitations produisant des céréales (46% des exploitations) et des fermes exportatrices (68% des exploitations).

Ce programme démarrera au cours du 2e semestre 2010. Des études de diagnostic seront réalisées ainsi qu'un programme de formation, outre le lancement d'actions de sensibilisation au niveau régional pour encadrer les fermiers et les aider à adhérer aux nouveaux systèmes de production (qualité et traçabilité des produits agricoles) et à développer les méthodes de gestion et de commercialisation.

La présentation de ce programme de mise à niveau des exploitations agricoles a fait l'objet d'un séminaire national organisé, le 29/06/2010, à Tunis à l'initiative de l'Utap sur « la mise à niveau des exploitations agricoles et le développement de la qualité ».

Ce programme pilote, qui sera réalisé sur une période de trois ans, vise la mise à niveau de 150 exploitations agricoles. Une unité de gestion par objectifs sera chargée de la réalisation de ce programme.

Présidant ce séminaire, M.Abdessalem Mansour, ministre de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, a souligné que ce programme mis en place suite à une étude réalisée sur instructions du Chef de l'Etat a pour objectif de développer le rendement des exploitations agricoles et d'améliorer leur compétitivité. Il s'agit, également, de renforcer les capacités des structures d'appui publiques et privées pour garantir les prestations demandées.

L'étude a dévoilé certaines insuffisances constatées au niveau des exploitations agricoles, et ce, en ce qui concerne la commercialisation ainsi que la faible capacité à répondre aux exigences des marchés

extérieurs, notamment pour ce qui est des quantités requises, outre le manque de maîtrise de certaines techniques de production, l'accès difficile aux crédits pour financer les investissements et la modestie du taux d'encadrement.

M. Mabrouk Bahri, président de l'Utap, a indiqué, pour sa part, que la mise à niveau doit être réalisée dans le cadre d'une vision globale basée sur le partenariat entre l'administration et la profession.

Source : La Presse

Nouveau Secrétaire d'Etat


Mercredi 13 Octobre 2010

Monsieur Abdelaziz MOUGOU est nomme en tant que Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de l'Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche chargé des Ressources Hydrauliques et de la Pêche .

TOUTES NOS FELICITATIONS POUR NOTRE ANCIEN PROFESSEUR A L'INAT ET NOS SOUHAITS POUR LE SUCCES ET LA REUSSITE DANS SES NOUVELLES FONCTIONS

AGRI - BIO : 35 millions d’hectares exploités dans le monde en 2008 par 1,378 million d’agriculteurs

Les plus grandes superficies en agriculture bio se situent en Océanie (12 millions d’ha), puis en Europe (8,178 millions d’ha) et en Amérique latine (8,06 millions d’ha). Ces trois continents représentent 81 % de la superficie mondiale consacrée à l’agriculture biologique.
L'édition Déméter 2011 consacre un de ses chapitres à « la bio en plein boom » en dressant entre autres un panorama de l'agriculture biologique dans le monde.
Au niveau mondial, l'agriculture biologique a atteint 35 millions d'hectares en 2008 exploités par 1,378 million d'agriculteurs (les derniers chiffres connus pour 2009 sont nettement à la hausse).
Sur ce total, les pâturages permanents sont prépondérants puisqu'ils recouvrent 62,36 % des terres en production biologique. Le pourcentage atteint même 97 % en Australie et 98 % en Argentine – Des chiffres à apprécier avec précaution au regard des différents cahiers des charges qui ne sont pas forcément équivalents entre continents et entre pays.
Les plus grandes superficies se situent en Océanie (12 millions d'ha), puis en Europe (8,178 millions d'ha) et en Amérique latine (8,06 millions d'ha). Ces trois continents représentent 81 % de la superficie mondiale consacrée à l'agriculture biologique.
Plus des trois quarts de ces surfaces sont concentrés dans dix pays. Les cinq principaux : l'Australie, l'Argentine, la Chine, les Etats-Unis et le Brésil. L'Espagne est sixième et l'Allemagne dixième (907 mille en 2008). A comparer avec la France qui ne disposait en 2008 que de 583 mille ha en bio ou en conversion. Notre pays s'est largement fait distancer ces dix dernières années par ses voisins européens immédiats.
En 2008, la progression des surfaces en bio a surtout été constatée en Amérique latine (+1.6Mha) et dans une moindre mesure en Europe et en Asie.

ourece : AGRI SALON